Les lectures de ces derniers dimanches nous ont habitué à ce climat de controverse, à ce climat de dispute théologique entre Jésus et ses détracteurs, essentiellement les scribes et les pharisiens. Il a beau être proche d’eux, tant religieusement que humainement. Pourtant, son exigence à leur égard est grande. Au point d’être sévère. Qui aime bien châtie bien, dit-on.
Caritas Christi urget nos ! - Page 5
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"Ils disent et ne font pas"
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« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »
C’est donc l’histoire d’une petite pièce d’argent, un denier d’à peine 4g de métal pur, représentant tout de même le salaire d’une journée de travail. C’est une pièce romaine, sur laquelle selon un usage longtemps répandu se trouve l’effigie du souverain, en l’occurrence César, plus précisément à l’époque de Jésus l’empereur Tibère. C’est une petite pièce va être l’objet de la controverse dans laquelle les contemporains juifs de Jésus veulent l’entraîner.
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OUI - NON
Nous voici ce dimanche avec une nouvelle parabole dans le monde de la vigne. Je ne sais pas si la liturgie se met au diapason des vendanges d’il y a quelques semaines. Dimanche dernier, les ouvriers de la vigne. Dimanche prochain, les vignerons homicides. Ce dimanche, ces 2 fils envoyés à la vigne du père.
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Quand deux ou trois sont réunis en mon nom
« La corde à 3 brins ne se rompt pas facilement » (Qo 4,12). Voici ce que je vous propose pour entrer dans les lectures de ce dimanche. J’aurais pu y entrer par le début de l’Evangile qui nous parle de l’importance d’amener un frère pécheur à la repentance et à la conversion, et de le faire avec ménagement et patience. J’aurais pu vous parler de la responsabilité dont nous parle la 1ère lecture, la responsabilité que nous avons les uns envers les autres pour les prévenir dans leur conduite mauvaise. J’aurais pu vous entretenir de l’enjeu de l’amour du prochain comme critère décisif de l’amour de Dieu, à la manière dont la 2ème lecture nous en parle.
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« Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
Restons ce dimanche avec cette réplique de St Pierre, alors que Jésus vient d’annoncer, une première fois dans une série de 3, sa Passion. Réaction vive de Pierre, alors qu’il prend jésus à part. Réaction enflammée du 1er des apôtres, qui lui vaudra la réponse cinglante de Jésus. Pierre ne veut pas que son Messie souffre et meure. Humainement, on peut comprendre. Qui voudrait que son ami, que son leader meure dans l’échec apparent de sa mission ?