Ce 4ème dimanche de Pâques, c’est la figure du bon pasteur qui est proposée à notre méditation. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je suis un peu frustré de ce court Evangile, extrait pourtant du chapitre 10 de St Jean, où le Christ se présente comme ce berger, ce pasteur qui guide son troupeau, et dont les brebis écoutent sa voix.
Caritas Christi urget nos !
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« Les brebis écoutent ma voix »
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Un amour passionné
Nous avons commencé cette célébration en acclamant Jésus triomphant dans son entrée à Jérusalem. Nous finissons cette lecture de la Passion en restant à l’entrée du tombeau où il est déposé. C’est la Passion du Seigneur que nous vivons et célébrons ce dimanche.
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Douce lumière
Vous connaissez ce fameux chant Amazing grace, écrit par un négrier anglais qui se considère comme un pécheur repenti, sauvé par la grâce divine. Dès la 1ère strophe, il donne le ton et la couleur : Quelle grâce incroyable. Combien fut douce la voix de celui qui a sauvé un misérable tel que moi. J’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé. J’étais aveugle, mais maintenant je vois.
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Immortelle randonnée
Il y a 30 ans sortait un film français au nom évocateur : Mortelle randonnée, où toute la trame du film est le titre même. Ce même titre a été réutilisé par le récit d’un académicien ayant entrepris le pèlerinage de Compostelle : immortelle randonnée, où il raconte comment ce chemin est devenu pour lui chemin de foi. Immortelle randonnée que nous raconte l’Evangile de ce jour, parce que c’est déjà un exploit physique que de gravir la montagne du Thabor, pour la scène qui ensuite réservée à Pierre, Jacques et Jean.
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Que cet Enfant est incommode
L’expression n’est pas de moi, elle est de Bossuet, dans un célèbre sermon sur St Joseph : « Cependant croyez-vous, fidèles, que Joseph se plaigne de cet Enfant incommode, qui le tire de sa patrie et qui lui est donné pour le tourmenter ? »