La question des disciples paraît surprenante dans le passage de l’Evangile de ce dimanche. Question surprenante parce que le Christ vient d’annoncer sa Passion, et ce pour la deuxième fois. Il y en aura une troisième. Alors que le Christ continue sa prédication itinérante en Galilée et dans les environs, il les prévient de ce qui l’attend. Ce ne sera pas le succès, ni la gloire humaine. Ce sera l’échec, la mort infâme, avant la résurrection. Mais ils ne comprennent rien, et n’osent même pas l’interroger.
Caritas Christi urget nos ! - Page 12
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« Qui est le plus grand ? »
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Pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre
Permettez que je j’attarde ce matin sur ce récit de miracle. Et quel miracle : Jésus guérit un sourd, qui plus est un sourd-muet, ou plutôt littéralement un « mal parlant » Le miracle est de taille, parce que c’est le seul récit de guérison de sourd dans tout l’Evangile. Autant on voit Jésus guérir des aveugles, des infirmes, des lépreux, et tant d’autres malades, mais un seul sourd.
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Cette parole est rude, qui peut l’entendre ?
Nous arrivons au terme du long discours de Jésus à la synagogue de Capharnaüm. Souvenez-vous : la foule qu’il a nourri en multipliant les pains, ils étaient près de 5000 mille. Puis la traversée du lac, et le retour à Capharnaüm, cette petite ville portuaire et l’ensemble dans la synagogue à 2 pas de la maison de Pierre.
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Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien
Nous avons entendu et prié ce psaume 22. Un psaume qui nous est familier, au point d’être celui que nous connaissons le mieux, presque par cœur. Dans les célébrations de baptême, de mariage ou de funérailles, il est souvent choisi par les familles. En quelques strophes, il brosse le portrait du bon pasteur et de sa sollicitude.
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Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime
Nous lions la suite de l’Evangile de dimanche dernier, l’allégorie de la vigne. Nous le lisons dans ce climat de Pâques, celui dans lequel nous sommes entrés il y a déjà 5 semaines. Et si l’Evangile d’aujourd’hui nous parle d’amour (11 fois de suite) et de joie, c’est parce qu’au soir de sa Passion, le Christ livre à ses disciples le cœur intime de ce qu’il vient vivre pour eux et pour nous.