En l’an 2000, le pape Saint-Paul II avait décidé que ce 2ème dimanche de Pâques serait celui de la Miséricorde Divine. Il répondait ainsi à la demande faite par le Christ en apparaissant à la jeune Faustine Kowalska religieuse à Cracovie. Nous voici donc donc appelés à contempler la Miséricorde de Dieu pour toute l’humanité, cette miséricorde qui aime, qui sauve et qui pardonne. Dans l’Evangile de ce dimanche, nous voyons le Christ ressuscité montrer ses mains et son côté, ses plaies ouvertes, d’où s’écoule cette miséricorde pour tous ceux qui s’y approcheront.
Caritas Christi urget nos ! - Page 11
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Jésus j'ai confiance en toi
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Ô nuit de vrai bonheur, nuit où le ciel s’unit à la terre, où l’homme rencontre Dieu
Chères Kenza, Chloé, Juliette et Manon, voici cette nuit, ou plutôt ce petit matin que vous attendez depuis des mois. Voici cette nuit sainte de la Résurrection. Et nous voici au matin de Pâques, comme ces femmes qui viennent au tombeau. Un peu embués, un peu ensuqués, bref pas très frais.
Nous voici au seuil d’un jour nouveau, celui que le Christ vient illuminer de sa clarté et de sa présence. Celui où il remonte de la mort pour faire triompher la vie, ou plutôt sa vie. La nuit sainte qui ouvre enfin sur le jour.
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Dieu nous a aimés le premier
Chères Kenza, Manon, Chloé et Juliette, vous entendez ce matin cet Evangile où Jésus guérit un aveugle de naissance. Le voilà donc cet homme, apparemment exclu de sa famille, puisqu’il en est réduit à mendier. Le voilà donc, avec tout ce qu’on peut imaginer du drame de sa cécité. Il vit continuellement dans l’obscurité. Il a pu compenser en développant les autres sens, l’ouïe, le toucher, l’odorat. Ne voyant rien du monde qui l’entoure, aucune image n’a pu se former en lui. Et voici que sans rien demander, il est approché par un inconnu, dont il avait peut-être entendu parler. Sans rien demander, sans relation avec cet homme dont il découvrira peu à peu l’identité, il est guéri.
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La gloire du Thabor
Peut-être êtes vous déjà allés au Mont Thabor. En fait, on ne va pas au Mont Thabor, on y monte, par la route ou par le sentier. C’est alors que l’expression « haute montagne » prend tout son sens. Et là, au sommet, il n’y a plus rien d’autre que la plaine luxuriante d’Izréel à nos pieds, et Nazareth à quelque kilomètres, plus loin la chaîne du Carmel. Là la terre paraît loin, le temps est arrêté, on tutoie le ciel.
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Un Carême d'espérance
Nous entrons donc en Carême ce mercredi. Et vous avez peut-être comme moi l’impression que le Carême est bien long. Il semble avoir commencé mi-mars dernier, quand toutes ces privations nous ont été imposées. Le confinement, le déconfinement, le reconfinement, le couvre-feu. Sans compter la privation de relation, la privation de ce contact où l’on peut s’embrasser, se toucher. Aux privations que nous n’avons pas choisies, mais qu’il faut vivre au mieux, se sont ajouté les inquiétudes, celle de la maladie, celle des variants, celle du vaccin. Long Carême, long désert, longue épreuve. Long Carême pour lequel nous ne voyons pas forcément ce que nous pourrions faire de plus.