Voici déjà le 6ème dimanche de Pâques, 10ème dimanche sans messe publique. Et de fait, la lassitude pourrait nous gagner. La colère et l’impatience aussi.
Laissons le Christ nous dire ce qu’il a à nous dire ce dimanche. Et si vous le permettez, je retiens cette affirmation curieuse qu’il laisse à ses disciples au soir de sa Pâque : « je ne vous laisserai pas orphelins »
Chers amis, nous venons d’entendre cet Evangile du 2ème dimanche de Pâques. Et en cette période de confinement, d’un confinement qui dure, nous le recevons en pouvant assez facilement nous identifier aux apôtres. Je m’explique.
« Il y eut un soir, il y eut un matin ». Le récit de la Création dans le livre de la Genèse ouvre le cycle des lectures de cette nuit de Pâques.
Voici un Carême bien particulier pour cette année où nous sommes amenés à vivre des précautions inédites, à mettre en œuvre des dispositions un peu anxiogènes. Des gestes liturgiques si habituels nous sont retirés pour un cordon sanitaire invisible, pour une menace dont nous pourrions nous sentir indemnes. Le déni, la colère, la négociation et la résignation peuvent nous habiter tour à tour.