La lèpre fait partie de ces maladies infamantes. Bien que peu contagieuse, elle a mauvaise réputation, à cause de la déchéance physique de ceux qui en sont atteints. Ils perdent peu à peu apparence humaine. Le visage et toute la peau deviennent comme celle d’un mort-né. Les mains et les mains sont comme rognées. Bref, le malade perd son intégrité, sa beauté. Il devient presque à demi-mort pour ses contemporains.
Homélies - Page 15
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Si tu le veux, tu peux me purifier...
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"Voici la servante du Seigneur"
En ce 4ème dimanche, nous voici à Nazareth pour y goûter la proximité de cet évènement du salut. La scène est d’une simplicité déconcertante : L’ange qui se présente et qui parle à 3 reprises et Marie qui répond à l’ange. Scène extraordinaire, et même unique pour Marie. L’ange la quitte ensuite pour la laisser à l’ordinaire d’une vie à Nazareth. Un ordinaire hors du commun pour celle qui accueille le Verbe incarné en elle, pour celle qui va le suivre, pour celle qui sera au pied de la Croix et au seuil du tombeau.
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"Voici l'Epoux qui vient ! Sortez à sa rencontre !"
Il est un peu curieux d’entendre cette invitation à sortir au moment où nous voici à nouveau confinés. Nous sommes, pour quelques semaines, réduits à cette situation que nous avons connus pendant plus de 8 semaines au printemps dernier.
L’invitation est là : il s’agit de sortir à la rencontre de celui qui vient. C’est l’invitation adressée à ces jeunes filles qui attendent l’arrivée de l’époux. Le contexte du déroulement des noces orientales, cette sortie des jeunes filles pour aller accueillir l’époux au moment où il arrive dans la salle de noces, pour célébrer dans la joie cette union avec l’épouse, était immédiatement compréhensible aux auditeurs de la parabole.
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Allez à ma vigne
Nous voici ce dimanche avec une nouvelle parabole dans le monde de la vigne. Je ne sais pas si la liturgie se met au diapason des vendanges de septembre. Dimanche dernier, les ouvriers de la vigne. Dimanche prochain, les vignerons homicides. Ce dimanche, ces 2 fils envoyés à la vigne du père.
Plusieurs portes d’entrée à cette parabole sont possibles. On pourrait parler des interlocuteurs du Christ, ces grands prêtres et ces anciens directement visés par une parabole qui met en scène ces premiers appelés qui finalement ne font pas la volonté du Père, qui n’accueillent pas l’appel à la conversion.
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La corde à 3 fils ne rompt pas facilement
Voici ce que je vous propose pour entrer dans les lectures de ce dimanche. J’aurais pu y entrer par le début de l’Evangile qui nous parle de l’importance d’amener un frère pécheur à la repentance et à la conversion, et de le faire avec ménagement et patience. J’aurais pu vous parler de la responsabilité dont nous parle la 1ère lecture, la responsabilité que nous avant les uns envers les autres pour les prévenir dans leur conduite mauvaise. J’aurais pu vous entretenir de l’enjeu de l’amour du prochain comme critère décisif de l’amour de Dieu, à la manière dont la 2ème lecture nous en parle. Mais voici ce verset du livre de l’Ecclésiaste : « L’agresseur terrasse un homme seul : à deux, on lui résiste. Une corde à trois brins n’est pas facile à rompre ».