Voici un Carême bien particulier pour cette année où nous sommes amenés à vivre des précautions inédites, à mettre en œuvre des dispositions un peu anxiogènes. Des gestes liturgiques si habituels nous sont retirés pour un cordon sanitaire invisible, pour une menace dont nous pourrions nous sentir indemnes. Le déni, la colère, la négociation et la résignation peuvent nous habiter tour à tour.
Homélies - Page 16
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C'était la sixième heure, environ midi
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Seigneur Jésus, avec toi nous irons au désert
Seigneur Jésus, avec toi nous irons au désert avons-nous chanté au début. Or, Jésus est tenté au désert. C’est la phrase que vous avez sous les yeux avec cette image d’un désert de pierre et de montagne tel qu’on peut en voir en Terre Sainte. C’est pour nous la porte d’entrée de ce Carême, ainsi que pour les catéchumènes qui vivent aujourd’hui l’appel décisif par l’Archevêque, avant cette ultime préparation au baptême la nuit de Pâque. Ce dimanche est donc celui de la tentation, de l’épreuve. Celui où un adversaire sort du bois pour s’interposer entre l’homme et Dieu. Et nos lectures me font l’effet d’un huit-clos à 3 partenaires. Permettez que je vous les présente.
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Choisis la vie !
Vous avez déjà joué à un jeu collectif, le foot, le basket ou le badminton. Vous avez déjà joué à un jeu de société, au Rummikub ou au Uno, à la belote ou au poker. Dans tous les cas, il y a des règles à respecter. Un minimum de règles à respecter pour permettre que tout se passe bien, pour qu’il n’y ait pas de conflit. Si on ne les respecte pas, si on est hors jeu, si on triche, il faut y revenir. Les règles permettent à chacun, à l’intérieur de ce jeu, de déployer son talent, de développer sa créativité, son style propre. Au foot, le jeu d’Olivier Giroud n’est pas le même que celui de Neymar.
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Mes yeux ont vu le salut
Quarante jours après la fête de Noël, nous voici à Jérusalem avec Marie et Joseph, ce petit couple qui monte au Temple, comme tant d’autres a leur époque et jusqu’à la destruction de celui-ci en 70. Comme tant d’autres, ils viennent accomplir 2 gestes assez banals, 2 gestes rituels. Ils le font sans doute avec beaucoup de simplicité, mais surtout d’obéissance à la Loi juive.
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Prends Seigneur et reçois
« Ils se prosternèrent et lui offrirent leurs présents ». Nous voici à nouveau à la crèche en ce dimanche de l’Epiphanie, et il faut se faufiler parce qu’il y a du monde. Le texte évangélique est sobre en nous parlant des mages venus d’Orient. Mais avec le psaume et la première lecture, notre imaginaire prend le relais : des rois, des foules, des fils, des filles, des chameaux, des trésors sortis de cette caravane et offert au Roi des rois. Mais revenons simplement à la lettre de l’Evangile et à sa discrétion. A la pointe de ce texte, il y a ces présents offerts. L’Epiphanie, c’est donc encore le jour des cadeaux. Et d’ailleurs, en Espagne comme en Italie, les cadeaux n’arrivent qu’aujourd’hui.