Voici la question qui nous est laissée ce dimanche. Une question toute simple et tout aussi abrupte. C’est la question de nos vies, à certains moments. C’est aussi la question que nous éludons.
Elle est posée par cet homme qui semble pressé. J’en veux pour preuve le fait qu’il rejoigne en courrant Jésus qui est déjà en marche vers Jérusalem. Le Royaume de Dieu n’attend pas. Le Royaume de Dieu urge et, après avoir annoncé sa Passion à 2 reprises, Jésus est pressé d’en découdre.
La question des disciples paraît surprenante dans le passage de l’Evangile de ce dimanche. Question surprenante parce que le Christ vient d’annoncer sa Passion, et ce pour la deuxième fois. Il y en aura une troisième. Alors que le Christ continue sa prédication itinérante en Galilée et dans les environs, il les prévient de ce qui l’attend. Ce ne sera pas le succès, ni la gloire humaine. Ce sera l’échec, la mort infâme, avant la résurrection. Mais ils ne comprennent rien, et n’osent même pas l’interroger.
Permettez que je j’attarde ce matin sur ce récit de miracle. Et quel miracle : Jésus guérit un sourd, qui plus est un sourd-muet, ou plutôt littéralement un « mal parlant » Le miracle est de taille, parce que c’est le seul récit de guérison de sourd dans tout l’Evangile. Autant on voit Jésus guérir des aveugles, des infirmes, des lépreux, et tant d’autres malades, mais un seul sourd.
Nous arrivons au terme du long discours de Jésus à la synagogue de Capharnaüm. Souvenez-vous : la foule qu’il a nourri en multipliant les pains, ils étaient près de 5000 mille. Puis la traversée du lac, et le retour à Capharnaüm, cette petite ville portuaire et l’ensemble dans la synagogue à 2 pas de la maison de Pierre.
Nous avons entendu et prié ce psaume 22. Un psaume qui nous est familier, au point d’être celui que nous connaissons le mieux, presque par cœur. Dans les célébrations de baptême, de mariage ou de funérailles, il est souvent choisi par les familles. En quelques strophes, il brosse le portrait du bon pasteur et de sa sollicitude.