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Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien

2605_5042_1_g.JPGNous venons d’entendre l’Evangile de ce jour, qui est extrait du beau chapitre 10 de St Jean, là où le Christ se dévoile comme ce bon berger, qui connaît ses brebis, qui n’est pas un mercenaire, ni un voleur, mais qui les mène vers la vie. Et c’est bien la finale de l’extrait de ce 4ème dimanche de Pâques, le dimanche du bon Pasteur : « je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance ».

Mais je veux vous parler du psaume de ce jour, le psaume 22, qui est précisément celui où le croyant confesse sa foi dans le Seigneur, ce bon berger. Nous connaissons bien ce psaume qui nous est familier. C’est étonnant d’entendre les familles dans les préparations de baptême ou de funérailles se rappeler de ce psaume, alors qu’il y en a tant, 150 en tout. C’est un psaume connu, et surtout aimé, apprécié. Alors revenons ce dimanche à ce psaume que vous pourriez apprendre par cœur. Essayez.

Il commence donc par cette profession de foi : le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. Je dis profession de foi, parce qu’il ne contourne pas l’obstacle. Il aurait pu dire : le Seigneur est un berger, ou le berger. Non : mon berger, un peu comme dans le psaume 62, le psalmiste s’écrie : Dieu tu es mon Dieu. C’est la relation du croyant à son Seigneur qui est décisive. Relation, ou rencontre comme insiste si souvent le pape François. Rencontre transformante avec le Dieu vivant.

Le Seigneur est donc un berger qui prend soin de ceux et celles qui lui sont confiés. Les images sont parlantes : les prés d’herbe fraîche, les eaux tranquilles, le juste chemin, le fait d’être préservé des ravins de la mort, la table préparée, le parfum sur la tête, la coupe débordante.

Un berger qui prend soi, c'est-à-dire qui est provident. Et c’est beau de nous l’entendre dire en temps de confinement, confinement qui dure, avec l’épreuve de l’incertitude quand à la reprise des messes. Quand reprendront-elles ? Comment reprendront-elles ? Moi-même je suis réduit à cette incertitude qui peut être angoissante à certains moments.

Mais nous entendons ce psaume qui nous redit comment le Seigneur nous guide et nous accompagne. Tantôt devant pour nous montrer le chemin, tantôt au milieu pour être solidaire de notre route, tantôt derrière parce qu’il nous accompagne. Nous aimerions que le chemin soit droit, large, et sûr. Mais en ce moment, il est obscur, ardu, sinueux. Et nous sommes réduit à cet acte de foi : Oui le Seigneur est mon berger. Je n’ai pas d’autre appui, et l’Eglise n’a pas d’autre appui. Les plans pastoraux, les projets, les grandes visions, ou les petits évènements, tout est balayé par cette crise majeure et sans précédent.

Oui, le Seigneur est mon berger. Et le psalmiste ajoute de façon audacieuse et peut-être provocante pour nous en ce moment : je ne manque de rien. Le Christ avait dit à Marthe qui s’agitait en le recevant à Béthanie : « tu t’agites pour bien des choses, une seule est nécessaire ». Lui seul est nécessaire. Sa présence, sa conduite, sa gouvernance sont pour notre vie, et une vie en abondance.

Alors, nous voici renvoyés à notre propre confiance en ce berger, un peu comme celle qui est sollicitée quand nous confions notre voiture à un ou une autre, en nous installant à la place du passager. Epreuve de confiance où il s’agit de s’abandonner sur le choix de l’itinéraire, sur le choix de la destination, bref où il s’agit de s’abandonner. Quelle épreuve redoutable !

En redisant ce psaume 22 en ce dimanche, je vous propose de renouveler cet acte de foi tout simple : tu es mon berger, je ne manque de rien. Acte de foi pas si loin de la prière que le Christ avait enseignée à la jeune polonaise de Cracovie devenue sainte ensuite, sainte Faustine Kowalska. La prière est toute aussi simple : Jésus j’ai confiance en toi. Jesu ofam tobie en polonais.

Pour finir, je vous propose de redire sur les 10 doigts de la main cet acte de foi qui pourra habiter ces jours que nous avons à vivre. Que le Seigneur nous fasse traverser les ravins de notre peur, de nos impatiences, de nos colères, de nos révoltes. Avec lui, nous ne manquons de rien.

1. Jésus, j’ai confiance en toi ! 2. Jésus, j’ai confiance en toi !
3. Jésus, j’ai confiance en toi ! 4. Jésus, j’ai confiance en toi !
5. Jésus, j’ai confiance en toi ! 6. Jésus, j’ai confiance en toi !
7. Jésus, j’ai confiance en toi ! 8. Jésus, j’ai confiance en toi !
9. Jésus, j’ai confiance en toi ! 10. Jésus, j’ai confiance en toi !

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