Il m’ a été suggéré de parler de St Bénigne, dont on ne sait pas grand-chose…
Il faut donc imaginer ce groupe de missionnaires, au milieu du IIè siècle. Ils sont venus d’Asie Mineure, l’actuelle Turquie, pour débarquer à Marseille, remonter la vallée du Rhône puis la Saône. Ils sont disciples de St Polycarpe et St Irénée, lui-même enseigné par St Jean lui-même. Ils sont les apôtres de l’Evangile, où le Christ est annoncé, le chemin, la vérité, la vie.
Jésus nous donne aujourd’hui une nouvelle parabole. Et à première vue, cette parabole, cette petite histoire, n’est pas très simple. Qu’est-ce que c’est ce que cette histoire d’un juge qui serait injuste, au point de ne respecter ni Dieu ni les hommes ? Et Jésus fait la comparaison entre Dieu et ce juge ? Dieu serait-il injuste ? Disons tout de suite que cette question est une fausse question. Et que la pointe, la leçon ne la parabole n’est pas là. Alors où est-elle ?
Nous venons d’entendre 2 des 3 paraboles de ce chapitre 15 de l’Evangile selon st Luc. Une parabole, c’est un petit récit, une petite histoire avec laquelle Jésus veut nous dévoiler un aspect du visage de Dieu, de son Père, ou du Royaume ou de sa mission. Peut-être que ce qu’il a à nous dire est trop lumineux, trop éblouissants, ou trop difficile à comprendre à l’esprit de ceux qui l’écoutent. Alors il nous raconte un récit qui a une leçon, une symbolique qu’il faut essayer de comprendre tout de même. Mais cela ne reste qu’un récit, qu’une image, qui reste limitée et imparfaite pour parler de l’immensité de Dieu.