Nous voici ce dimanche avec la figure d’Abraham, le père des croyants, celui qui est déclaré juste parce qu’il a cru aux promesses de Dieu. Peut- être 1800 ans avant le Christ, voici un croyant, le modèle des croyants.
Nous sommes gâtés par le livre de la Genèse qui nous dévoile en plusieurs belles pages l’itinéraire de foi de cet homme, mis en mouvement par la seule parole de Dieu : Quitte ton pays et la maison de ton père pour le pays que je t’indiquerai. Et les promesses suivent : promesse d’une terre, promesse d’une descendance nombreuse. Promesse qu’Abraham ne verra que de loin. Il verra la terre sans vraiment y habiter. La descendance tardera à arriver, c’est Isaac, le fils unique. Voilà qui fait peu au regard des étoiles du ciel, ou du sable au bord des mers.

Dans l’Evangile de Marc, Jésus n’a encore presque rien dit. Pas de grands enseignements sur la montagne, pas de grand discours à la synagogue de Nazareth. Seulement cet appel à la conversion entendu dimanche dernier : « Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Evangile ». Et peu de temps après : « Venez à ma suite, je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes ».
Nous voici ce 3ème dimanche avec la figure de Jean le Baptiste. Et voilà qui pourrait nous arrêter, puisque déjà dimanche dernier, 2ème dimanche de l’Avent, cette même figure du Précurseur nous était donné à regarder et à entendre.