Nous voici avec ce trésor de l’Evangile selon saint Luc, une des paraboles les plus connues, une perle de l’enseignement du Christ. Ce père avec ces deux fils et la manifestation de la miséricorde de ce père, figure de celle de Dieu.
Caritas Christi urget nos ! - Page 21
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Le Père prodigue
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Le sommeil du Thabor
Vous avez sans doute déjà fait des randonnées en montagne, en moyenne ou haute montagne. Et du coup, vous avez goûté les joies des départs matinaux, de la lente montée, des fatigues et des envies d’abandonner pour finalement goûter la joie de l’arrivée au sommet. Là haut on y goûte la joie de l’effort accompli et la joie de scruter les horizons lointains et de regarder les paysages à nos pieds. On est arrivé, il n’y a plus rien d’autre, et surtout plus rien au dessus.
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Revenez à moi de tout votre coeur
C’est le cri du Seigneur pour nous aujourd’hui. Un cri plein de tendresse et d’affection, comme le disait le prophète Joël entendu en 1ère lecture : « revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour ». Et voilà qui peut déjà éclairer notre Carême. Il s’agit de revenir au Seigneur, à la suite de son invitation si insistante, et si aimante.
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J'aime
Permettez que pour une fois, je m’arrête à la seconde lecture entendue, celle que les enfants ont justement travaillé et médité ce matin.
Vous connaissez Facebook, le réseau social où l’on a des mis, plus que dans la vraie vie. Des amis avec lesquels on partage des articles d’actualités, le récit de sa journée ou les photo d’un coucher de soleil ou de son petit déjeuner. Et les amis en retour aiment vos publications en cliquant sur le bouton « J’aime ». Et alors quel succès quand beaucoup d’amis ou d’amis d’amis aiment ce que vous avez posté de vous. D’ailleurs on utilise l’anglais : je like, tu likes, nous likons…
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C’était à Cana en Galilée
« Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana en Galilée ».
Si vous le voulez bien, je ne vais pas vous emmener tout de suite à Cana en Galilée, mais d’abord à Paris, au musée du Louvre. Au 1er étage, se trouve une immense toile de 7m sur 10, œuvre d’un peintre vénitien du XVIème siècle, Paul Véronèse. Pour un réfectoire bénédictin, il représente les Noces de Cana. Et le thème s’enflamme : les invités sur plusieurs niveaux, des mets des vins, des musiciens, des animaux, le Christ, Marie. Et presque un peu caché au milieu de cette foule, les jeunes mariés dont on a l’impression qu’ils s’excusent d’être là. Et c’est un peu comme dans le texte de l’Evangile. On a l’impression que les époux sont absents de la fête dont ils sont pourtant les héros du jour, les personnages centraux. Où est l’époux ? Voilà une question qui va nous occuper.