Nous voici avec ces 3 paraboles de la miséricorde qui nous sont si familières, surtout la 3ème, celle du fils prodigue. Le contexte de ces paraboles ne doit pas nous méprendre sur la visée du Christ.
Jésus accueille les publicains et les pécheurs, il leur fait bon accueil et même il mange avec eux. Et voilà qui est source de murmure, de scandales de la part des pharisiens et des scribes. Ces derniers auraient pu se souvenir qu’il avait déjà prévenu sur le sens de sa mission : « je suis venu non pas pour les bien-portants ni pour les justes, mais pour les malades et les pécheurs ». ils auraient pu se souvenir de la sollicitude de Dieu dans tout l’Ancien Testament qui désire la conversion et la vie du pécheur. Au lieu de cela, ils récriminent, ils murmurent, ils regardent d’un œil mauvais et au final, ils neutraliseront ce Dieu qui dérange.
L’Evangile que nous venons d’entendre nous donne une scène apparemment ordinaire du ministère public de Jésus. Un jour de sabbat, il est invité chez un notable. Situation classique, celle où on invite M. le curé à la table familiale pour un repas du dimanche, pour un repas de fête.  Sauf que… Sauf que, la situation paraît ne pas être si paisible que cela. On l’observait dit Saint Luc. On l’observait attentivement, peut-être avec méfiance, avec malveillance. Est-il si pieux ou si sage qu’on le dit ? Mange-t-il en respectant les coutumes juives ? Mange-t-il ou boit-il comme un glouton ou un ivrogne ? A l’inverse n’est-il pas trop ascète ?
« Je suis venu allumer un feu sur la terre. Je dois recevoir un baptême »
« Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y a un Esprit Saint ! ».