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Homélies - Page 27

  • « Heureux ceux qui croient sans avoir vu »

    Cette Béatitude énoncée par le Christ clôt cette apparition du Christ au 8ème jour, le dimanche qui suit celui de la résurrection. Voir et croire sont deux verbes que nous avions déjà entendu.

    12religi.jpgSouvenez-vous : c’était le matin du jour de Pâques. Avec Pierre et Jean, nous sommes courus au tombeau vide à l’annonce de Marie Madeleine. Et l’évangéliste prend la peine de préciser qu’à l’entrée dans le tombeau, Jean a vu et il a cru. Et pourtant, il n’y avait que peu de choses à voir, pas plus que si vous allez au Sépulcre ces jours-ci. Un tombeau vide, des linges et un suaire affaissé. Et pourtant, sa foi prend le relais. Elle se remémore toutes les prophéties de la résurrection portées par l’Ancien Testament. Elle se rappelle toutes les annonces du Christ lui-même : « Il faut que le Fils de l’homme souffre de la part des grands prêtres, qu’il meurt et que le troisième jour il ressuscite ». La foi native lui fait conclure à travers ces maigres indices que le Christ est vivant, qu’il a traversé la mort, et que la vie éternelle fait son œuvre.

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  • Il prit le pain, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples »

    sainte_c_ne.jpgChères Agnès et Justine, dans la nuit de Pâques, vous allez communier à ce pain. C’est le pain de la Pâque, le pain pris par le Christ dans le repas de cette nuit pour en faire le sacrement de son Corps et de son Sang. C’est le pain azyme qui n’a pas levé, celui que Dieu donne aux enfants d’Israël comme mémorial de leur libération. C’est le mémorial de la Pâque, au sens fort du terme : tous ceux qui consomment cet Agneau immolé au Temple, revivent la Pâque, sortent à nouveau d’Egypte. Manger l’Agneau, c’est manger la Pâque. Manger ce pain et boire à cette coupe, c’est recevoir le salut, ni plus ni moins.

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  • « Jésus, fatigué par la route, s’était assis près de la source. Il était environ midi »

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    Il est presque midi, et Jésus est assis pour se reposer et comme à la Samaritaine, il demande à boire. Vous l’avez entendu, il est question d’une soif, la soif de Jésus qui attend d’être désaltéré. Restons avec cette demande, cette soif de Jésus, parce qu’il est bien question d’eau et d’être désaltéré. Mais vous avez entendu que le dialogue avec cette femme va prendre un tournant décisif.

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  • A l'école de l'amour de l'Evangile

    apprendre-660x330.jpgCe dimanche nous voici à nouveau à l’école de l’Evangile. Et l’Eglise se fait encore et encore pédagogue pour nous faire écouter la Parole de Dieu, et notamment une Parole qui non seulement nous invite à la sainteté, la perfection, mais aussi à devenir saints et parfaits comme Dieu lui-même et saint et parfait. Vaste programme me direz-vous. Vaste programme et tâche rude tant nos vies, la mienne comme la vôtre, semble être des reflets bien pâles, voire obscurs de la sainteté de Dieu. Et pourtant, c’est bien la visée de ce jour.

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  • Jésus parcourait la Galilée

    lac.png« Jésus parcourait la Galilée ; il annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume, et guérissait toute maladie »

    Nous voici dans les débuts du ministère public de Jésus. Et je vous fais une confidence : j’aime beaucoup ces débuts. Le lac de Galilée, la végétation luxuriante, l’appel des disciples, les premiers miracles, l’arrivée des foules qui suivent si facilement Jésus. Ce tableau paradisiaque semble conforter dans l’idée simple que suivre Jésus est si facile, si confortable. Et cela en a séduit plus d’un. Je pense à l’anticlérical Ernest Renan dans sa séduction pour le Jésus de Galilée loin de la Jérusalem cléricale qui le mettra à mort.

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