Ce 1er dimanche, nous entrons dans l’Avent avec cette recommandation du Seigneur : Veillez. Dans l’Evangile que nous venons d’écouter, le verbe arrive pas moins de 5 fois. La prière fait partie de la veille, de la vigilance dans la foi, d’une attitude profonde d’attente, d’éveil d’un cœur tourné vers, vers notre Père. C’est bien le sens de la prière du Notre Père que le Christ a donné à ses disciples quand ils lui demandaient de leur apprendre à prier.
Homélies - Page 25
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"Ne nous laisse pas entrer en tentation"
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"Entre dans la joie de ton Seigneur"
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur »
Nous voici ce dimanche avec cette question de confiance. La confiance que le maître fait à ces serviteurs en leu confiant une telle fortune au moment de sa longue absence, et avant son lointain retour. Dans cette version liturgique, le verbe confier revient 5 fois, comme pour insister sur cette réalité, sur la nature de la relation qui lie ce maître à ces serviteurs, relation de service, relation de confiance.
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« Ils disent et ne font pas »
Depuis quelques semaines, nous sommes habitués à un climat tendu entre le Christ et ses contemporains. Les pièges sont tendus par les uns, les controverses sont alimentées par les autres. Et le reproche du Christ résonne comme un refrain : vous n’accueillez pas le Royaume en ma personne, vous n’êtes pas disponibles à mon enseignement. Et la menace, la sanction se fait précise : les premiers seront les derniers.
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Un homme avait deux fils
Ce début de la parabole de ce jour vous rappelle sans doute quelque chose. Un autre homme dans une autre parabole de l’Evangile qui a deux fils, un aîné et un cadet. L’un des 2 qui part loin de la maison du Père et qui finalement se ravise et revient. L’autre qui est dans la maison du Père, mais qui refuse d’y entrer le jour où le père l’y invite. C’est évidemment la parabole du Fils prodigue que St Luc est seul à rapporter.
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Combien de fois dois-je lui pardonner ?
La question de St Pierre résonne ce matin dans cet Evangile où le Christ répond par cette parabole si claire : 70 fois 7 fois, bref de façon infinie, inconditionnelle. La question résonne à nos oreilles parce qu’elle nous est assez familière, et presque douloureusement familière. Comme de fois devrai-je encore pardonner à cet enfant insolent et ingrat ? A ce voisin indélicat et intrusif ? A cette collègue envieuse et manipulatrice ? A ceux qui m’ont blessé, insulté, volé, torturé ?