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Caritas Christi urget nos ! - Page 83

  • Ils étaient frappés de son enseignement

    Christ-en-majeste.jpgIl les enseignait comme quelqu’un qui a l’autorité, et non pas comme les scribes. Car il ne disait pas: «Le Seigneur dit ceci», ni: «Celui qui m’a envoyé dit cela»; il parlait en son nom, lui qui primitivement avait parlé par les prophètes. Il y a une nuance entre les expressions: Il est écrit et: Le Seigneur dit cela; mais il est encore différent de dire: En vérité, je vous le dis. Voyez par exemple: Il est écrit dans la Loi: «Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas l’adultère.» Il est écrit; mais par qui? Par Moïse, Dieu le faisant son mandataire. Si cela est écrit de la main de Dieu, comment oses-tu dire, toi: En vérité, je vous le dis, dans la mesure où tu n’es pas le premier à avoir formulé la loi? Nul n’est habilité à changer la loi, hormis le roi en personne. Mais est-ce le Père ou le Fils qui a donné cette loi? Pour moi, c’est équivalent. Si le Père a donné cette loi, c’est également lui qui la transforme; or le Fils est son égal, lui qui change ce que l’autre a ordonné. Que ce soit lui qui ait donné la loi ou qui l’ait transformée, il faut une égale autorité pour donner et pour modifier: nul ne peut le faire hormis le roi.

    Et ils étaient frappés de son enseignement. Qu’avait-il donc enseigné de nouveau? Qu’avait-il proféré d’inouï? Il disait, lui personnellement, ce qu’il avait fait dire auparavant par les prophètes. Et ils s’étonnaient, car son enseignement donnait à penser qu’il détenait l’autorité, contrairement aux scribes. Il ne parlait pas comme un maître, mais en tant que Seigneur. Son propos ne se référait à aucune autorité supérieure, il parlait en son nom propre. Il le disait d’ailleurs; lui qui s’adressait à eux en ce moment était celui qui avait parlé par les prophètes: Je suis celui qui parlais: me voici.

    Mais il se trouvait un esprit impur qui avait été le premier dans la synagogue, qui avait conduit tous ces hommes à l’idolâtrie et à propos duquel il est écrit: Un esprit de fornication vous égare; il s’agit de cet esprit qui était sorti de l’homme et s’en allait dans le désert en quête d’un repos qu’il ne trouva pas, et qui revint dans sa demeure primitive en compagnie de sept autres démons. Quelle entente entre le Christ et Béliar? Le Christ et Béliar ne pouvaient être associés l’un à l’autre.

     

    Homélie de saint Jérôme, prêtre (Homélies sur Marc 1, 21-24)

  • Désert

    sinai049.jpgCette semaine : silence.

     

     

    Je serai en retraite spirituelle.

  • Prêtre (2)

    2feac1ac-0084-11dd-a648-e75452e2f864.jpgVoici la dernière partie de cette retraite donnée par le pape Jean-Paul II aux prêtres, diacres et séminaristes, le 6 octobre 1986 (voir article 17 janvier). Qui la lira toute entière sera peut-être également saisi par sa simplicité et son actualité.

    Comment pourrions-nous remédier a la crise spirituelle de notre temps si nous ne prenions pas nous-mêmes les moyens d’une union profonde et constante au Seigneur dont nous sommes les serviteurs? Dans le Curé d’Ars, nous avons un guide hors pair. Il disait: “Le prêtre est avant tout un homme de la prière... C’est la réflexion, l’oraison, l’union à Dieu qu’il nous faut”.

    Ce ne pas sans raison que nos directeurs spirituels ont insisté sur un temps d’oraison donné chaque jour, gratuitement, en présence du Seigneur, sur l’écoute quotidienne de la Parole de Dieu, sur la louange et l’intercession, au nom de l’Eglise, par la prière de la liturgie des Heures, sur la façon de célébrer quotidiennement l’Eucharistie, sur la prière mariale: quelle admiration avait pour la Vierge le Curé d’Ars: “Ma plus vieille affection”! Et quelle confiance: “Il suffit de se tourner vers Elle pour être exaucé”! Je pense encore à des moments réguliers de retraite pour laisser à l’Esprit de Dieu la possibilité de nous pénétrer, de nous “vérifier”, et nous aider à discerner l’essentiel de notre vocation.

    La rencontre quotidienne des beautés et des misères humaines, dans notre ministère, est évidemment à intégrer dans notre prière; elle peut la nourrir, à condition de tout rapporter au Seigneur, “pour sa gloire”.

    Tous nos engagements sacerdotaux prennent un nouveau relief dans la lumière de cette vitalité spirituelle:

    – le célibat, signe de notre disponibilité sans limite au Christ et aux autres; – une pauvreté réelle, qui est participation à la vie du Christ pauvre et à la condition des pauvres, comme l’a montré le Père Chevrier; – l’obéissance, qui traduit notre service en Eglise; – l’ascèse nécessaire à toute vie, à commencer par celle du ministère quotidiennement accompli; – l’acceptation des épreuves qui surviennent et même des mortifications volontaires offertes avec amour pour les âmes: le Curé d’Ars a fait l’expérience de cette parole du Seigneur: “Il y a des démons que ne se chassent que par le jeûne et la prière”. Mais, direz-vous, où trouver l’énergie pour tout cela? Certes, nous ne sommes pas dispensés d’être des hommes de courage. Mais “le joug est doux et le fardeau léger” si notre courage s’appuie sur la foi, sur la confiance que le Seigneur n’abandonnera pas ceux qui se sont livrés à lui: “Dieu est plus grand que notre cœur”.

  • Obamania

    barack-obama-president-des-etats-unis-damerique.jpgElle est arrivée discrètement en France depuis près d'un an. Les médias nous l'ont apporté. Les hommes politiques l'ont relayé. Et voilà que l'Eglise s'en mèle.

    Personnellement, je n'arrive pas à m'y faire. Que l'arrivée d'un nouveau homme (et d'une nouvelle équipe) à la présidence du premier Etat fédéral au monde (en taille) soit l'occasion d'espérer telle ou telle inflexion de la politique de ce pays (notamment au Proche-Orient), c'est une chose. De là à ce que l'espoir devienne une espérance quasi messianique, il y a un pas que même un lorrain dont le tempérament est réputé pour légitimiste ne saurait franchir.

     

  • Pourquoi il faut aller en Terre Sainte

     

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    La proximité de l'investiture du nouveau président américain n'est sans doute pas sans lien avec la fin annoncée des hostilités dans la bande de Gaza, tout comme les prochaines élections législatives israëliennes avec le début de ces opérations militaires (cf Le Figaro du 14 janvier).

    En allant comme pèlerin en Terre Sainte, nous répondons à l'invitation des évêques, qui redisaient encore le 15 janvier dernier : "Intensifiez vos prières pour la paix. N'ayez pas peur. Venez en pèlerins sur cette terre, rencontrer les communautés chrétiennes qui y habitent. Ne cessez pas de demander à vos gouvernements de faire de la paix entre Palestiniens et Israéliens une de leurs priorités principales."

    Un confrère a trouvé cette vidéo du cardinal Lustiger qui parle du pèlerinage comme du "huitième sacrement".

    L'été prochain à Jérusalem !