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Ils étaient frappés de son enseignement

Christ-en-majeste.jpgIl les enseignait comme quelqu’un qui a l’autorité, et non pas comme les scribes. Car il ne disait pas: «Le Seigneur dit ceci», ni: «Celui qui m’a envoyé dit cela»; il parlait en son nom, lui qui primitivement avait parlé par les prophètes. Il y a une nuance entre les expressions: Il est écrit et: Le Seigneur dit cela; mais il est encore différent de dire: En vérité, je vous le dis. Voyez par exemple: Il est écrit dans la Loi: «Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas l’adultère.» Il est écrit; mais par qui? Par Moïse, Dieu le faisant son mandataire. Si cela est écrit de la main de Dieu, comment oses-tu dire, toi: En vérité, je vous le dis, dans la mesure où tu n’es pas le premier à avoir formulé la loi? Nul n’est habilité à changer la loi, hormis le roi en personne. Mais est-ce le Père ou le Fils qui a donné cette loi? Pour moi, c’est équivalent. Si le Père a donné cette loi, c’est également lui qui la transforme; or le Fils est son égal, lui qui change ce que l’autre a ordonné. Que ce soit lui qui ait donné la loi ou qui l’ait transformée, il faut une égale autorité pour donner et pour modifier: nul ne peut le faire hormis le roi.

Et ils étaient frappés de son enseignement. Qu’avait-il donc enseigné de nouveau? Qu’avait-il proféré d’inouï? Il disait, lui personnellement, ce qu’il avait fait dire auparavant par les prophètes. Et ils s’étonnaient, car son enseignement donnait à penser qu’il détenait l’autorité, contrairement aux scribes. Il ne parlait pas comme un maître, mais en tant que Seigneur. Son propos ne se référait à aucune autorité supérieure, il parlait en son nom propre. Il le disait d’ailleurs; lui qui s’adressait à eux en ce moment était celui qui avait parlé par les prophètes: Je suis celui qui parlais: me voici.

Mais il se trouvait un esprit impur qui avait été le premier dans la synagogue, qui avait conduit tous ces hommes à l’idolâtrie et à propos duquel il est écrit: Un esprit de fornication vous égare; il s’agit de cet esprit qui était sorti de l’homme et s’en allait dans le désert en quête d’un repos qu’il ne trouva pas, et qui revint dans sa demeure primitive en compagnie de sept autres démons. Quelle entente entre le Christ et Béliar? Le Christ et Béliar ne pouvaient être associés l’un à l’autre.

 

Homélie de saint Jérôme, prêtre (Homélies sur Marc 1, 21-24)

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