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Caritas Christi urget nos ! - Page 86

  • "Tu es bénie entre toutes les femmes"

    que_so14.jpg « Il nous a choisis avant la création du monde pour que nous soyons saints et irréprochables sous son regard »

    Vous connaissez peut-être ce verset de l’hymne aux Ephésiens, que je choisis parce qu’il exprime d’une manière très dense le sens de la solennité de l'Immaculée Conception.

    La clarté du mystère de notre salut est telle, que nous ne pouvons y accommoder notre regard qu’en le contemplant par de multiples facettes. Déjà la fête de Noël nous permet une forme d’anticipation de la célébration du mystère pascal, sous l’angle de l’Incarnation et de notre divinisation. Mais la liturgie est très miséricordieuse pour nous. Elle nous présente aussi loin que possible les préparatifs de ce mystère : l’annonciation de Marie, et même sa naissance, et aujourd’hui le mystère de son Immaculée Conception.

    Aujourd’hui, il nous est donnée de pouvoir dire avec l’ange Gabriel : « tu as trouvé grâce auprès de Dieu », ou avec Elisabeth «  Tu es bénie entre toutes les femmes ». Aujourd’hui, nous fêtons l’aurore du salut. L’aurore avant l’aube, certes, avant même le lever du Soleil du justice, mais l’aurore tout de même. Et il nous faut entrer de plein pied dans la joie de Dieu quand il a posé son regard sur son humble servante.

    Aujourd’hui s’ouvre donc la porte du Paradis fermée par le péché d’Adam. Le péché du premier couple, des premières créatures humaines avait fermé l’accès à la gloire du ciel. Aujourd’hui nous fêtons Marie, créature de Dieu, qui est introduite dans cette gloire et nous ouvre le chemin. Ces deux aspects sont intimement liés dans la fête de ce jour. Marie est à la fois celle qui est introduite dans la demeure céleste et celle qui nous donne une promesse de résurrection. Parce qu’elle est la première des sauvés, elle laisse derrière elle un chemin qui nous est offert.

    J’insiste : par le Christ et avec Marie, nous avons à nouveau accès à cette sainteté immaculée promise aux enfants de Dieu. Parce qu’il nous destine à sa ressemblance, Dieu nous appelle, il fait de nous des justes et il nous donne sa gloire. Cette vocation à la gloire, Marie la réalise parfaitement dès l’instant de sa conception et chaque jour de son existence terrestre jusqu’au jour de son élévation, de son assomption.

    Nous ne pouvons vraiment percevoir la sainteté immaculée à laquelle nous sommes appelés, qu’en regardant la Vierge Marie dans la splendeur même de sa virginité et de sa maternité. Pour la percevoir, il faut scruter attentivement la présence discrète de Marie dans l’Evangile. Un verset de l’Ecriture me ravit toujours à son sujet, vous le connaissez, c’est celui qui précise que Marie gardait toutes ses choses et les méditait dans son cœur. L’intériorité de Marie, voilà bien un secret auquel seul Dieu a accès, et ce depuis (et même à cause) de son immaculée conception. Cette intériorité, je vous propose de la regarder comme son trésor, sa beauté, qui justement a trouvé grâce aux yeux du Seigneur, au point de la bénir entre toutes les femmes pour être la mère du Sauveur. De cette intériorité, qui a ravit le cœur de Dieu, je veux retenir deux traits.

    C’est d'abord l’intériorité d’un être qui appartient à son Seigneur, sans retenue, sans réserve, sans mesure. Elle est devenue mère, parce qu’elle est fille, et pas seulement fille d’Israël au sens générique, mais vraiment fille, vraiment vierge. Puisse la Vierge Marie nous enseigner cette offrande sans réserve de nous-même au Seigneur. Puisse-t-elle nous apprendre ce don généreux qui réjouira le cœur de Dieu.

    Cette intériorité est également le fruit d’une grande humilité, d’une grande patience, d’une grande pauvreté. L’Ancien Testament montre une certaine prédilection de Dieu pour les pauvres. Il ne s’agit non pas tant des indigents matériellement parlant, que des pauvres de cœur, ceux qui attendent tout de leur Seigneur. La Vierge Marie est de ces pauvres-ci, de ceux qui ont mis leur unique espoir dans le Seigneur, lui qui renverse les puissants de leur trône et qui élève les humbles. Puisse la Vierge Marie nous enseigner cette humilité de l’esprit, cette pauvreté de cœur, qui nous fera trouver grâce auprès de Dieu. Puisse-t-elle nous apprendre à aimer la pauvreté et l’humilité !

    Aujourd’hui, plus que jamais, Marie se tient à la droite du Fils. Dans son intériorité glorifiée, elle n’est pas qu’un lointain exemple, Vierge et Mère, elle devient notre Mère qui intercède pour nous et qui nous obtiendra cette sainteté immaculée à venir, maintenant et à l’heure de notre mort.

  • 6 décembre : suite


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  • Demain, le 6 décembre !

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  • 6 décembre : heureuse fête à tous !

    eglise%20vitrail%20st%20nicolas.JPGPour un lorrain, l'arrivée de la fête du 6 décembre peut résonner comme la douce nostalgie d'une enfance gavée de mandarines, de pain d'épices et, surtout, de la visite du saint évêque de Myre dans les salles de l'école maternelle. J'ose à peine évoquer les frayeurs de ceux qui percevaient au loin la voix rugueuse de son étrange compagnon, si mal famé.

    Pour un chrétien (et plus encore pous celui qui cumule les deux), la figure de saint Nicolas de Myre dévoile quelques traits de la Providence de Dieu, toujours prêt à soutenir, protéger, secourir, délivrer ceux qui se confient à sa protection et sa miséricorde. Dieu est riche et toujours prêt à nous enrichir notre pauvreté et notre indigence.

    Bonne et sainte fête à tous.

    J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
    J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien.
    J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien.

    L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ;
    il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
    L'amour ne passera jamais.
    Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra.
    En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l'achèvement, ce qui est partiel disparaîtra.
    Quand j'étais un enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j'ai fait disparaître ce qui faisait de moi un enfant.
    Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai vraiment, comme Dieu m'a connu.
    Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité.
    1 Co 13, 1-13