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Caritas Christi urget nos ! - Page 53

  • Hola !

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    Quelques prières en Espagnol !

    Notre Père / Padre nuestro

    Padre nuestro, que estas en los cielos,santificado
    sea el tu nombre; venga a nos el tu reino; hagase tu voluntad, asi en la tierra como en el cielo.
    Danos
    hoy nuostro pan de cada dia, perdona nuestras ofensa,como tambien nosotros perdonamos a los que nos ofenden; no nos dejes caer en la tentacion, y libranos del mal. Amen

    Je vous salue Marie

    Dios te salve Maria,Ilena eres de gracia; el Senor es contigo; bendita tu eres entre todas las mujeres, y bendito es el fruto de tu vientre, Jesus.
    Santa Maria Madre de Dios, ruega por nosotros pecadores, ahora y en la hora de nuestra muerte. Amen

    Gloire au Père

    Gloria al Padre, y al Hijo y al Espiritu Santo.
    Como era en el principio, ahora y siempre y por los siglos de los siglos. Amen

  • Le Royaume des cieux est comparable à...

    400-COLVA-BEACH-Peche-au-filet.jpgLe Royaume des cieux est comparable… A trois reprises dans l’Evangile de ce jour, le Christ esquisse le tableau du Royaume des cieux.  Un trésor caché pour lequel on vend tout pour l’acquérir ; un négociant qui vend tout ce qu’il a pour acheter la perle ; un filet jeté et qui ramène toutes sortes de poissons qui sont ensuite triés.

    Mais d’autres images sont également sollicitées : un minuscule grain de moutarde semé qui devient une grande plante potagère ; du levain enfoui dans la farine qui fait tout lever.

    Le Christ vient nous enseigner sur la réalité du Royaume. Royaume qui n’est pas de ce monde, faut-il le rappeler ? Royaume qui n’est ni un régime politique de ce monde, ni un lieu précis de ce monde. Mais Royaume que nous approchons avec des mots, des images de ce monde. C’est déroutant, mais c’est ainsi. Essayons de comprendre.

    Je retiens 3 couleurs de ce Royaume.

    Le Royaume est caché. Il est discret aux yeux des hommes. De l’intérieur, il pousse, il grandit. C’est le règne de l’intériorité. C’est le règne d’une relation simple et humble avec le Père. Cette couleur, c’est celle du Fils qui n’a ni beauté, ni éclat. C’est le Très bas de Bethléem, grain de blé jeté en terre, qui mourra pour porter beaucoup de fruit.  Un royaume caché : voilà bien ce qui a été si difficile à entendre des apôtres. Voilà qui reste difficile pour nous qui

    Le Royaume est à chercher, à désirer, à poursuivre, au point de tout vendre pour le posséder, pour l’acquérir. Il ne s’impose pas. Il s’agit de s’investir personnellement pour le chercher. Remarquez bien que s’il s’agit de le chercher, c’est que nous ne le possédons pas encore. La prière du Notre Père nous le rappelle : que ton règne vienne. Qu’il vienne donc, du haut du ciel ou du fond du silence de la prière. Il vient, extérieur à nous. Le Christ a beau dire que le Royaume de Dieu est là au milieu de nous, cela est vrai parce qu’il parle de lui-même. Le Christ est là au milieu de nous, mais il s’agit de le chercher, sans penser trop vite l’avoir trouvé. Le Christ ne se donne qu’à ceux qui le cherche, le désire, Lui, et Lui seul. Saint Philippe avait une maxime désormais célèbre : Celui qui désire autre chose que le Christ ne sait pas ce qu’il désire.

    Le Royaume est généreux et exigeant. Comme un filet, il accueille (plus qu’il ne ramasse) tous les hommes. Ceux de toutes langues, ceux de toutes cultures, ceux de tous les temps. Il les pèche. C'est-à-dire qu’il les fait sortir de leur milieu ambiant pour les faire vivre dans un autre milieu. Quand vous sortez un poisson de l’eau, vous le faites mourir. Le Royaume des cieux, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Pour tous, c’est une œuvre de salut, donc de mort et de vie. De mort d’abord, de vie ensuite. J’en veux pour preuve qu’il a choisit des pêcheurs pour faire cette œuvre de salut en son nom. Le royaume est généreux et exigeant. Généreux, parce qu’il est promis gracieusement et gratuitement à tous, à chacun, tels que nous sommes. Exigeant, parce qu’il va nous tirer vers cette vie que nous ne soupçonnons qu’à peine. Vie de grâce, vie de communion avec Lui, vie de communion avec les autres. Généreux, mais exigeant ? Ne nous piégeons pas. Généreux, parce que exigeant. Et l’exigence va jusqu’au bout, parce qu’au soir de notre vie nous serons jugés. Un tri s’opèrera comme sur le rivage, entre ce qui est bon, et ce qui ne vaut rien.

    Ce Royaume, c’est le Christ, caché, à chercher. Le Christ bon, généreux, mais exigeant. Il est le Maître du Royaume à venir. Au cœur de cet été, nous pourrions prendre le temps, cette semaine, cette après-midi pour lui consacrer un peu de temps.

  • Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit

    la-trinite.jpgChers amis, c’est bien ce nom du Dieu Trinité qui a été invoqué au début de notre célébration. La fête de la Sainte Trinité que nous célébrons aujourd’hui pourrait nous paraître théorique et abstraite. Spirituelle certes, mais trop élevée pour rejoindre le concret de nos existences affrontées aux réalités de la vie et de son actualité… Mais est-ce bien cela ?

    J’ai souvenir d’un théologien orthodoxe qui disait : notre doctrine sociale, c’est la Trinité. C’est à dire que ce n’est qu’à partir de Dieu, grâce à Lui et en Lui, que nous pourrons trouver ou plutôt recevoir ensemble une réponse à toutes les grandes questions de la vie. Comment se regarder en frères si on ne se reconnaît pas un même Père ? Comment se dire enfants de Dieu sinon dans le partage de la Vie de Celui qui est son Fils unique ? Et comment vivre en amis, sinon en découvrant qu’habite en nous le même Esprit ?

    La solennité de ce jour veut concentrer notre regard intérieur sur une question : quel donc est Dieu ? Qui donc est ce Dieu qui se révèle dans l’histoire ? Qui donc est se révèle Créateur du monde, Rédempteur de l’homme, Sanctificateur de nos vies ? Un Père qui donne un Fils. Un Fils qui montre le Père. Un Esprit, du Père et du Fils, qui nous entraîne vers le Père ? Celui qui à qui on peut donner tout parce qu’il vaut plus que tout ? Chers amis, ce Dieu, c’est notre Dieu. Le vrai Dieu. Celui qui a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique afin que quiconque croie en lui ne périsse pas mais obtienne, dans l’Esprit, la vie éternelle. Il est Un et Trine à la fois, parce qu’il est tout entier contenu, exprimé, offert dans le mystère de la sainte Trinité.

    L’énigme semble s’épaissir : comment donc, et pourquoi donc faut-il que Dieu soit Trine puisqu’il est Un ? Et qu’il soit unique puisqu’ils sont trois ? Il faut comprendre que le dogme de la Trinité découle en droite ligne du dogme de l’amour. Si Dieu est Dieu, il est amour, comme l’exprime la première lecture. L’amour en sa perfection, sa totalité, sa plénitude, l’amour qui se donne entièrement et qui se reçoit entièrement. Si Dieu est amour, il ne saurait donc être solitaire, isolé, reclus sur lui-même. Quel triste Dieu ce serait ! Mais si Dieu est Dieu, il est aussi et nécessairement unique. Il ne peut y avoir plusieurs dieux, distincts, dispersés, rivaux. Quelles petites divinités ce seraient ! Non, Dieu est amour, parce qu’en Lui, l’amour circule, dialogue et communie, partage et rassemble. Il rayonne et concentre. Au nom même de l’amour, nécessaire, et de l’unicité, obligée, on peut comprendre que Dieu est Un et Trine, tout à la fois.

    Mais faisons encore un pas en avant. Que peut-on dire de l’unité quand elle est forte et des diversités quand elles sont vraies ? Un lien mystérieux les relie, distinctement, et les réunit, ensemble. Il n’y a pas d’unité authentique et solide sans des diversités bien typées et clairement marquées. L’unité n’est pas le fait d’un "monobloc" mais d’une communion de réalités distinctes. Inversement, il n’y a pas de diversités fécondes et belles sans une ferme unité qui les rassemble. Les bonnes diversités sont celles qui s’acceptent dans la complémentarité. On ne doit jamais oublier cela dans une famille, un foyer, une communauté, une amitié. En Dieu, il y a donc, et de manière idéale, et une parfaite unité, et de parfaites diversités. Comme dit le Concile de Tolède (675), « celui qui est le Fils n’est pas le Père. Celui qui est le Père n’est pas le Fils. Ni le Saint Esprit n’est celui qui est le Père ou le Fils. » Mais à tous trois ils sont un seul et même Dieu.

    Avançons encore un peu. Que faut-il faire, que faut-il vivre, que faut-il être pour aimer en vérité ? Il faut être d’abord, chacun, pleinement soi-même. Pour aimer véritablement l’autre, il faut avoir une réelle personnalité, bien typée, bien mûrie, épanouie. Mais plus on aime aussi, plus on est unis. On découvre alors ce merveilleux paradoxe que plus on est unis ensemble plus on s’enrichit personnellement. Et l’on monte ainsi d’unité de plus en plus parfaite en personnalisations de mieux en mieux affermies. Au sommet de cette ascension d’amour, que voyons-nous ? Dieu ! - Dieu dans sa perfection admirablement Trine et totalement Un. C’est comme trois flammes se réunissant un une seule.

    Nous rejoignons alors ce que Jésus, en termes aussi simples que forts, a bien voulu nous révéler de ce Dieu que nous n’avons jamais vu, mais que lui nous a fait connaître. Dieu est Père en effet, c’est-à-dire amour premier, communiqué, donné. Le Père et moi nous sommes un. Dieu est Fils, c’est-à-dire amour reçu, accueilli, rendu. Nul ne connaît le Fils sinon le Père, comme nul ne connaît le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler. Dieu est Esprit, c’est-à-dire amour partagé, comblant, réjouissant, parfait.

    Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Nous avons été baptisés dans ce nom-ci. Vivons pleinement dans la communion de ce Dieu. Voici ma prière : que vos couples, nos familles, nos amitiés, nos communautés quelles qu’elles soient puissent vivre, rayonner de cet amour trinitaire, de cet amour donné, reçu, partagé. 

  • « Je suis le chemin, la vérité et la vie »

    Vosges-224--600x450-.jpgNous connaissons bien cette affirmation du Christ. Elle nous est tour à tour évidente, ou intrigante. Evidente, parce que lumineuse. Intrigante, parce que difficile à comprendre au regard de notre culture contemporaine. Qu’est-ce que la vérité ? Qu’est-ce que ce chemin ? Chemin vers quoi ?

    Cette affirmation suppose pour nous d’être des nomades, des pèlerins. Notre vie humaine est déjà un chemin. Chemin de lente maturité, de lente autonomie. Chemin d’une vie qui se déploie et grandit. Chemin où nous cheminons, aisément ou difficilement, seul ou avec des compagnons de route. Chemin qui nous fait avancer dans la vie, de la naissance, vers notre patrie.

    La foi est également un chemin. Abraham, le père des croyants, est précisément un nomade. « Pars, quitte ton pays et la maison de ton père et va vers le pays que je t’indiquerai ». Cette condition de pèlerin dans la foi est renforcée par le fait que Dieu lui promet une terre qu’il verra mais dont il ne profitera jamais, où il n’arrivera pas. Le plus important est le route, le chemin. La patrie, ce sera autre chose. Dieu met en route, et la promesse est le moteur de cette route, ce qui met le pèlerin en mouvement dans ce chemin de foi.

    Mais qu’el est pour nous le chemin de la foi ? C’est celui tracé et ouvert par le Fils lui-même. Il est le chemin vers le Père. Notre condition de croyants est celle d’enfants du Père, disciples du Fils et temple de l’Esprit. Nous voici en route vers le Père dans le lent pèlerinage de notre vie de fils et de filles de Dieu. En route ! En route vers le Père. En route vers la vie d’union en Lui et avec Lui. En route ! C’est le sens du mot heureux qui ouvrent les 8 béatitudes. Il n’y a rien de statique, au contraire, c’est une mise en mouvement dynamique !

    Ce chemin, c’est celui du Père, avec le Fils comme compagnon et avec l’Esprit comme guide intérieur. L’icône si connue de la trinité de Roublev nous montre ces 3 personnages autour d’une table, semblant comme attendre le 4ème, le croyant invité à la table trinitaire. Cela, c’est la patrie, c’est le terme du pèlerinage. Pour l’heure, n’anticipons pas, nous voici lancé sur ce chemin.

    Or, le Christ se présente comme le chemin. Celui qui nous achemine et celui qu’il faut emprunter. Celui qui nous amènera auprès du Père, et celui qu’il faut suivre jour après- jour. Mais pour bien comprendre cela, il faut ajouter quelque chose d’essentiel. Jésus est le chemin, parce qu’il est le Chemin que Dieu prend pour nous rejoindre.

    Toute l’histoire de la révélation nous montre Dieu en chemin vers l’humanité. Dieu vient vers l’homme. Quelle merveille, et surtout quelle miséricorde de sa part ! Il crée par amour. Il se révèle, Il sauve, Il donne des rois, des prophètes, un Temple, un culte. Et au sommet de cette intervention, de ce lent cheminement vers les hommes, Il donne son Fils. Le Fils est le chemin que Dieu prend pour nous rejoindre. Chemin discret et pauvre. Chemin éprouvant, puisqu’il s’humilie lui-même jusqu’à la mort et la mort de la Croix. Mais chemin de vie qui triomphe, c’est bien ce que nous fêtons en ce temps pascal. Chemin où la divinité vient s’associer une humanité en désarroi et sans guide. Dieu prend part à notre humanité, pour que nous participions de sa divinité.

    Jésus est le chemin que le Père prend pour nous parler et nous sauver. Le chemin et pas un chemin. Le chemin, parce qu’il parle au nom du Père, il agit au nom du Père. En lui culmine la promesse de Dieu faite à Israël et à toute l’humanité. Et l’on comprend mieux pourquoi il est le chemin, et non un chemin qui nous conduit vers le Père. Je suis littéralement fasciné par le fait que Jésus est sans cesse en chemin dans l’Evangile. Ca commence avec le départ en hâte de Marie de Nazareth pour la Judée chez sa cousine. Ensuite de Palestine en Egypte. Mais surtout, en chemin en Galilée, vers Jérusalem. La Parole prend les chemins des hommes pour aller jusqu’au plus intime des êtres. Elle a son chemin à faire dans des cœurs sédentaires, fermés et mais quelquefois sclérosés.  

    En Jésus, les deux chemins se croisent. Chemin de Dieu vers nous. Chemin de nous vers le Père. Cette Parole nous met en chemin à sa suite, si nous le voulons. Et surtout elle nous met en route, si nous ne posons pas de condition. Si nous acceptons de ne pas préjuger et encore moins mettre la main sur le terme du chemin. Il s’agit de se laisser faire par la route et le pèlerinage.

    Que l’Esprit Saint, guide et boussole intérieur nous y aide. Que tous les saints nous soient des compagnons amicaux et délicaux à notre égards. Amen.

  • Le joli mois de mai

    C'est le mois de Marie, c'est le beau printemps en fleur, c'est également le mois des orchidées. En voici une, un sabot de Vénus. Le reste est sur l'albam, quelque part à droite (merci à Bernadette pour l'indication du lieu !)

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