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Billets du père - Page 5

  • 6 décembre : suite


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  • Demain, le 6 décembre !

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  • 6 décembre : heureuse fête à tous !

    eglise%20vitrail%20st%20nicolas.JPGPour un lorrain, l'arrivée de la fête du 6 décembre peut résonner comme la douce nostalgie d'une enfance gavée de mandarines, de pain d'épices et, surtout, de la visite du saint évêque de Myre dans les salles de l'école maternelle. J'ose à peine évoquer les frayeurs de ceux qui percevaient au loin la voix rugueuse de son étrange compagnon, si mal famé.

    Pour un chrétien (et plus encore pous celui qui cumule les deux), la figure de saint Nicolas de Myre dévoile quelques traits de la Providence de Dieu, toujours prêt à soutenir, protéger, secourir, délivrer ceux qui se confient à sa protection et sa miséricorde. Dieu est riche et toujours prêt à nous enrichir notre pauvreté et notre indigence.

    Bonne et sainte fête à tous.

    J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
    J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien.
    J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien.

    L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ;
    il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ;
    il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
    il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
    L'amour ne passera jamais.
    Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra.
    En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.
    Quand viendra l'achèvement, ce qui est partiel disparaîtra.
    Quand j'étais un enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j'ai fait disparaître ce qui faisait de moi un enfant.
    Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai vraiment, comme Dieu m'a connu.
    Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité.
    1 Co 13, 1-13
  • Le festin de Babette

    Comme je viens de découvrir comment insérer une vidéo dans un article du blog, il m'est impossible de ne pas y faire figurer (et le plus tôt possible) un extrait de ce film culte qu'est "Le festin de Babette". Je n'ai pas réussi à trouver une évocation du menu (ah les blinis davidoff ou les cailles en sarcophages), ni le discours du général. Mais cela peut venir. Je compte sur vos commentaires. L'extrait choisi est le chant de Martina au piano de ce cantique luthérien. Une merveille de grâce et de paix !