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  • Vous avez dit blogueur ?

    blog1.jpgQui dit blog, dit blogueur. Tâche pas si facile qu'on ne croit, surtout quand un article dans le Bien Public s'intéresse aux prêtres blogueurs. Le blog du curé a choisi une ligne éditoriale : bravo à Emmanuel.

    Quant à mon blog. Si vous saviez les affres dans lesquelles la rédaction d'un article me met. En plus, c'est la pression constante : "à quand le nouvel article ? pourquoi vous ne donnez plus de nouvelles ? pourquoi vous ne donnez que des nouvelles aux nancéiens ? c'est quoi, votre projet ?" Est-ce je pose toutes ces questions aux lecteur ?

    Pour mieux faire comprendre ces affres, voici le fameux sketch de Muriel Robin sur le répondeur.

     

  • La Lorraine et la technologie

    9958_region_lorraine.jpgOn m'a envoyé cette histoire qui m'a beaucoup fait rire. Je vous la partage...

    Dans le cadre de fouilles dans le sous-sol russe jusqu'à 100m de profondeur, les scientifiques russes ont trouvé des vestiges de fil de cuivre qui datait d'environ 1000 ans. Par provocation les Russes en ont conclu publiquement que leurs ancêtres disposaient déjà il y a 1000 ans d'un réseau de téléphone en fil de cuivre.


    Les Américains, pour faire bonne mesure, ont également procédé à des fouilles dans leur sous-sol jusqu'à une profondeur de 200m. Ils y ont trouvé des restes de fibre de verre. Il s'est avéré qu'elles avaient environ 2000 ans. Les Américains en ont conclu que leurs ancêtres disposaient déjà il y a 2000 ans d'un réseau de fibre de verre numérique. Et cela, 1000 ans avant les Russes !


    Une semaine plus tard, à Longwy, en Lorraine, on a publié le communiqué suivant : « Suite à des fouilles dans le sous-sol des fortifications de Vauban, jusqu'à une profondeur de 500m, les scientifiques lorrains n'ont rien trouvé du tout »...  Ils en conclurent que les Anciens Lorrains disposaient déjà il y a 5000 ans d'un réseau Wifi. Ce n'est qu'un peu plus tard que Dieu inventa le Picon et la  mirabelle afin d'éviter que les Lorrains ne deviennent les maîtres du monde...

  • 5 janvier 1477- 5 janvier 2008

    bataille_Nancy.jpgL'histoire se passe au matin du 5 janvier 1477. Après plusieurs jours de combat aux portes de Nancy, les armées de Bourgogne sous la tête de Charles le Téméraire et celles de Lorraine avec René II, se retirent après un ultime combat. Le téméraire semble introuvable dans la brume du matin. On fait le recensement des corps tombés. Soudain l'anneau ducal au doigt d'un cadavre attire l'attention. Le Téméraire est tombé et avec lui les rêves du lointain croissant d'or, de Bourgogne en Flandres.

    Bons princes, le duc et la cour de Lorraine lui font l'honneur des pompes funèbres. La Grand'Rue pavée de noir (il en reste encore devant la maison où fut déposé le corps du duc de Bourgogne) ; l'hommage des corps constitués, enfin les funérailles à Bruges.

    Les lorrains y verront lontemps la protection de Notre-Dame de Bonsecours devant la statue de laquelle ils ont campé et prié les jours précédents. Le souvenir en restera, jusqu'en 1766, où ils leur faudra bien un jour finir par devenir français. C'est la ruse de l'histoire, aurait dit Hegel ! Sans rancune...

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  • Les citronniers

    400035977.jpgC'est l'histoire d'une veuve qui exploite un petit verger de citronnier. Arrive un nouveau voisin : le ministre de la défense. La sécurité du ministre suggère que le verger puisse permettre l'infiltration de terroristes. Le verdict tombe alors : les citronniers seront donc arrachés. Sursaut de la veuve, qui avait reçu ce verger de son père. Elle conteste en justice cette décision arbitraire.

    L'histoire peut paraitre fade, sauf que le génie du film vise à montrer comment les êtres se révèlent dans le tragique des vies. Ce tragique est redoublé par le fait que l'histoire se passe sur la frontière entre Israël et la Palestine, dans la région de Taybeh...

    La suite est à voir, surtout dans le contexte actuel...

     

     

  • La blessure d'une amitié mutuelle

    13117.jpgLa mémoire des saints Basile le Grand et Grégoire de Naziance a donné l'occasion de relire et surtout goûté cet admirable texte qui parle de leur amitié commune. Accepterons-nous d'être blessés par l'amitié ? Je vous le souhaite pour cette année 2009.

    Nous étions ensemble à Athènes. Comme le courant d’un fleuve, à partir d’une source unique, se divise en plusieurs bras, Basile et moi, nous nous étions séparés pour aller chercher le savoir dans des régions différentes. Mais nous nous sommes retrouvés comme à la suite d’un rendez-vous, alors que c’était Dieu qui nous menait.

    Non seulement, je portais personnellement à mon grand Basile beaucoup de respect parce que je voyais en lui une conduite sérieuse et une parole avisée, mais j’essayais aussi d’inspirer le même sentiment aux autres qui n’avaient jamais eu l’occasion de le connaître. Car pour beaucoup il était déjà digne de vénération, parce que sa réputation l’avait devancé.

    Le résultat de cela ? C’est qu’il fut à peu près le seul, de tous ceux qui venaient étudier à Athènes, qui échappa à la loi commune en jouissant d’une estime supérieure à celle qui revient à un nouveau venu. Ce fut le début de notre amitié ; de là est née l’étincelle qui nous a unis. C’est ainsi que nous avons reçu la blessure de notre amitié mutuelle.

    Au bout d’un certain temps, nous nous étions avoués notre passion commune, à savoir que nous n’avions d’ardeur que pour la philosophie. Alors nous fumes tout l’un pour l’autre ; ayant même toit, même table, même vie, même horizon, unissant chaque jour notre commun désir avec plus de chaleur et plus de force.

    Nous étions conduits par les mêmes espérances envers la richesse la plus enviée : la science. Mais il n’y avait entre nous aucune envie, nous ne cherchions que l’émulation. il y avait lutte entre nous deux, non pas à qui obtiendrait la première place, mais comment chacun la céderait à l’autre. Car chacun considérait l’éloge obtenu par l’autre comme étant le sien.

    On aurait cru que nous avions à nous deux une seule âme responsable de deux corps. Et s’il ne faut pas croire ceux qui prétendent que tout est dans tout, il faut nous croire quand nous disons que nous étions l’un dans l’autre et l’un auprès de l’autre.

    Nous n’avions tous deux qu’une seule affaire : la vertu, et notre vie était dirigée vers les espérances futures, pour nous préparer à quitter le monde en y renonçant déjà. C’est dans cette perspective que nous organisions toute notre vie et notre manière de faire. Nous nous laissions conduire par la loi de Dieu en nous excitant mutuellement à l’amour de la vertu. Et si ce n’est pas trop me vanter que de le dire, chacun de nous était pour l’autre une règle et un modèle permettant de distinguer le bien et le mal.

    Chacun porte un surnom qui lui vient de ses parents ou de son propre fonds, d’après ses goûts particuliers ou ses occupations. Mais pour nous, la grand affaire et le grand nom, c’était d’être chrétiens et d’en porter le nom.

    Homélie donnée à l’occasion de la mort de saint Basile (379) par saint Grégoire de Naziance