En ce dimanche de rentrée paroissiale, nous voici avec cet Evangile et cette parabole. Voici un texte qui peut nous paraître un peu difficile au premier abord ; je dis difficile, voire un peu rude à entendre. De quoi nous parle-t-on ?
Un riche et un pauvre. L’un menant une vie de luxe. L’autre condamné à mendier. L’un vêtu de pourpre et de lin fin, faisant des festins somptueux L’un, réduit à la misère devant le portail du riche, résolument indifférent à la misère de ce pauvre. Un gouffre déjà les sépare. Voilà leur vie sur terre.
Nous voici avec ces 3 paraboles de la miséricorde qui nous sont si familières, surtout la 3ème, celle du fils prodigue. Le contexte de ces paraboles ne doit pas nous méprendre sur la visée du Christ.
L’Evangile que nous venons d’entendre nous donne une scène apparemment ordinaire du ministère public de Jésus. Un jour de sabbat, il est invité chez un notable. Situation classique, celle où on invite M. le curé à la table familiale pour un repas du dimanche, pour un repas de fête. Sauf que… Sauf que, la situation paraît ne pas être si paisible que cela. On l’observait dit Saint Luc. On l’observait attentivement, peut-être avec méfiance, avec malveillance. Est-il si pieux ou si sage qu’on le dit ? Mange-t-il en respectant les coutumes juives ? Mange-t-il ou boit-il comme un glouton ou un ivrogne ? A l’inverse n’est-il pas trop ascète ?