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Aujourd'hui vous est né un Sauveur

icone-de-la-naissance-de-jesus-1.jpgCette nuit, c’est Noël. Nous venons d’entendre le récit de la naissance du Christ. L’humble mangeoire de Bethléem, les bergers et le chant des anges qui annoncent la nouvelle de la venue du Sauveur. « Aujourd’hui vous est né un Sauveur ».

Aujourd’hui. Goûtons ce soir la joie simple et profonde de cette naissance. Au milieu du brouhaha de l’hyper consommation de ces fêtes, au milieu du bruit de ce monde, au milieu des peurs, des guerres, des souffrances des uns et des autres, goûtons et recevons aujourd’hui cette paix qui entre ans le monde pour lui donner enfin ce qu’il ne peut se donner à lui-même. Et c’est aujourd’hui. Que tout s’apaise en cet instant pour que nous découvrions le cadeau inouï que Dieu nous fait.

Je dis cadeau, mais quel cadeau. Le cadeau de ce soir, c’est l’enfant donné à une femme de façon miraculeuse. Dieu pour qui rien n’est impossible donne cet enfant à une vierge et son nom sera justement la vocation de ce cadeau : Jésus, c'est-à-dire, Dieu sauve. Dieu avec nous, jamais aussi proche de nous que ne le sera cet enfant, Dieu avec nous qui vient aujourd’hui donner la paix, la joie et la communion avec Lui.

Aujourd’hui nous est né un Sauveur chantent les canges, et ils précisent : voici le signe qui vous est donné : un nouveau né emmailloté couché dans une mangeoire. Le signe de ce salut est simple et désarmant. Pas besoin d’autre parole, pas besoin de grand discours. Le signe est donné à tous. Il est accessible à chacun, aux sages et aux savants, aux petits et aux simples. Un enfant qui est la paix donnée au monde et à toute la création, qui est la joie qui peut seule nous réjouir. Un enfant qui veut nous donner ce que nous ne pouvions décidément pas nous donner à nous-mêmes.

Noël est une fête simple à première vue. Il suffit d’aller à la crèche, comme nous venons de le chanter, et d’y reconnaître dans ce signe de l’enfant, Celui qui vient nous visiter et nous sauver. C’est déjà le signe de l’enfant qui est donné à vos familles quand une naissance vient élargir la famille, quand il vient apporter sa propre grâce, sa propre énergie et sa propre liberté. C’est déjà le signe de l’enfant donné à nos sociétés avec le dynamisme propre à la jeunesse, son énergie, ses projets et ses idéaux. C’est le signe d’une vraie nouveauté, celle qu’un monde ancien n’arrive quelquefois plus à se donner à lui-même. C’est le signe d’une promesse riche.

Mais ici, c’est le signe d’un nouveau né que Dieu donne à cette humanité. Signe que Dieu s’intéresse pour toujours à une humanité telle qu’elle est, et l’actualité de cette année nous en donne une image réaliste. Il s’intéresse à cette humanité, par amour. Gratuitement et généreusement, il lui montre sa miséricorde en prenant l’initiative de venir à sa rencontre.

Dans cette humble crèche, avec la présence de cet enfant nouveau-né, c’est toute la grandeur de Dieu qui s’abaisse vers nous, vers chacun de nous, pour devenir comme un baiser que Dieu adresse à l’humanité. En paraphrasant ce que le pape François dit de la miséricorde, on peut dire que le signe de cet enfant, « c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu à notre rencontre », ou encore « c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché ».

Comme les bergers, ce soir allons à la crèche et pas ailleurs. Allons ensemble devant nos petites crèches pour y regarder longuement ce signe de l’enfant, sacrement de la joie et de la paix que Dieu nous donne par lui, avec lui et en lui.

Dans 3 mois, ce sera une autre nuit, une autre joie plus débordante, parce que plus éclatante. Dans 3 mois, ce sera un autre signe, celui de l’homme défiguré et meurtri reposant sur les bras de sa mère, avant de ressusciter et de faire triompher sa vie et donc la nôtre. Ce sera une autre nuit, mais l’expression de la même miséricorde à l’œuvre, celle où Dieu nous unit à Lui, lui qui a choisir de s’unir à nous. Joyeux et saint Noël

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