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  • Désert

    sinai049.jpgCette semaine : silence.

     

     

    Je serai en retraite spirituelle.

  • Prêtre (2)

    2feac1ac-0084-11dd-a648-e75452e2f864.jpgVoici la dernière partie de cette retraite donnée par le pape Jean-Paul II aux prêtres, diacres et séminaristes, le 6 octobre 1986 (voir article 17 janvier). Qui la lira toute entière sera peut-être également saisi par sa simplicité et son actualité.

    Comment pourrions-nous remédier a la crise spirituelle de notre temps si nous ne prenions pas nous-mêmes les moyens d’une union profonde et constante au Seigneur dont nous sommes les serviteurs? Dans le Curé d’Ars, nous avons un guide hors pair. Il disait: “Le prêtre est avant tout un homme de la prière... C’est la réflexion, l’oraison, l’union à Dieu qu’il nous faut”.

    Ce ne pas sans raison que nos directeurs spirituels ont insisté sur un temps d’oraison donné chaque jour, gratuitement, en présence du Seigneur, sur l’écoute quotidienne de la Parole de Dieu, sur la louange et l’intercession, au nom de l’Eglise, par la prière de la liturgie des Heures, sur la façon de célébrer quotidiennement l’Eucharistie, sur la prière mariale: quelle admiration avait pour la Vierge le Curé d’Ars: “Ma plus vieille affection”! Et quelle confiance: “Il suffit de se tourner vers Elle pour être exaucé”! Je pense encore à des moments réguliers de retraite pour laisser à l’Esprit de Dieu la possibilité de nous pénétrer, de nous “vérifier”, et nous aider à discerner l’essentiel de notre vocation.

    La rencontre quotidienne des beautés et des misères humaines, dans notre ministère, est évidemment à intégrer dans notre prière; elle peut la nourrir, à condition de tout rapporter au Seigneur, “pour sa gloire”.

    Tous nos engagements sacerdotaux prennent un nouveau relief dans la lumière de cette vitalité spirituelle:

    – le célibat, signe de notre disponibilité sans limite au Christ et aux autres; – une pauvreté réelle, qui est participation à la vie du Christ pauvre et à la condition des pauvres, comme l’a montré le Père Chevrier; – l’obéissance, qui traduit notre service en Eglise; – l’ascèse nécessaire à toute vie, à commencer par celle du ministère quotidiennement accompli; – l’acceptation des épreuves qui surviennent et même des mortifications volontaires offertes avec amour pour les âmes: le Curé d’Ars a fait l’expérience de cette parole du Seigneur: “Il y a des démons que ne se chassent que par le jeûne et la prière”. Mais, direz-vous, où trouver l’énergie pour tout cela? Certes, nous ne sommes pas dispensés d’être des hommes de courage. Mais “le joug est doux et le fardeau léger” si notre courage s’appuie sur la foi, sur la confiance que le Seigneur n’abandonnera pas ceux qui se sont livrés à lui: “Dieu est plus grand que notre cœur”.

  • Obamania

    barack-obama-president-des-etats-unis-damerique.jpgElle est arrivée discrètement en France depuis près d'un an. Les médias nous l'ont apporté. Les hommes politiques l'ont relayé. Et voilà que l'Eglise s'en mèle.

    Personnellement, je n'arrive pas à m'y faire. Que l'arrivée d'un nouveau homme (et d'une nouvelle équipe) à la présidence du premier Etat fédéral au monde (en taille) soit l'occasion d'espérer telle ou telle inflexion de la politique de ce pays (notamment au Proche-Orient), c'est une chose. De là à ce que l'espoir devienne une espérance quasi messianique, il y a un pas que même un lorrain dont le tempérament est réputé pour légitimiste ne saurait franchir.

     

  • Pourquoi il faut aller en Terre Sainte

     

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    La proximité de l'investiture du nouveau président américain n'est sans doute pas sans lien avec la fin annoncée des hostilités dans la bande de Gaza, tout comme les prochaines élections législatives israëliennes avec le début de ces opérations militaires (cf Le Figaro du 14 janvier).

    En allant comme pèlerin en Terre Sainte, nous répondons à l'invitation des évêques, qui redisaient encore le 15 janvier dernier : "Intensifiez vos prières pour la paix. N'ayez pas peur. Venez en pèlerins sur cette terre, rencontrer les communautés chrétiennes qui y habitent. Ne cessez pas de demander à vos gouvernements de faire de la paix entre Palestiniens et Israéliens une de leurs priorités principales."

    Un confrère a trouvé cette vidéo du cardinal Lustiger qui parle du pèlerinage comme du "huitième sacrement".

    L'été prochain à Jérusalem !

  • Prêtre

    2feac1ac-0084-11dd-a648-e75452e2f864.jpgNous relisons en ce moment en communauté le texte d'une intervention du pape Jean-Paul II, le lundi 6 octobre 1986 aux évêques, prêtres, diacres et séminaristes réunis à Ars lors de son deuxième voyage en France. Un peu plus de 22 ans plus tard, ce texte n'a pas perdu de son acuité, ni de son actualité.

    Le texte est à relire et réentendre. Si le climat ecclésial français n'est plus le même, si beaucoup de débats se sont tus, faute de voix, voire de contenu, les thèmes de l'intervention restent actuels : l'identité du sacerdoce ministériel, la spiritualité des prêtres, leur place dans la vie et la mission de l'Eglise,...

    Bonne (re)lecture et un extrait pour vous en donner le goût :

    Chers Frères, c’est le Christ qui nous choisit, il nous envoie comme il a été envoyé par le Père, et il nous communique l’Esprit Saint. Notre sacerdoce s’enracine dans les missions des personnes divines, dans leur Don mutuel au cœur de la Sainte Trinité. “La grâce de l’Esprit Saint... continue à être transmise par l’ordination épiscopale. Puis, par le sacrement de l’Ordre, les évêques font participer les ministres sacrés à ce don spirituel” Les prêtres participent à cette grâce et les diacres aussi.

    Notre mission est une mission de salut. “Dieu a envoyé son Fils dans le monde pour que par lui le monde soit sauvé” (Jn 3, 17). Jésus a prêché la Bonne Nouvelle du Royaume; il a choisi et formé ses apôtres; il a accompli par la croix et la résurrection l’œuvre de la Rédemption; à la suite des Apôtres, nous sommes associés d’une façon particulière à son œuvre de salut, pour la rendre présente et efficiente partout dans le monde. Saint Jean-Marie Vianney allait jusqu’à dire: “Sans le prêtre, la mort et la passion de Notre Seigneur ne serviraient de rien. C’est le prêtre qui continue l’œuvre de la Rédemption sur la terre” (Giovanni-Maria Vianney, curé d’Ars. sa pensée, son coeur, présentés par l'abbé Bernard Nodet, Le Puy, 1958, p. 100; par la suite: Nodet).

    Ce que nous avons à réaliser, ce n’est donc pas notre œuvre, c’est le dessein du Père, c’est l’œuvre de salut du Fils. L’Esprit Saint se sert de notre esprit, de notre bouche, de nos mains. Il nous revient notamment de proclamer sans cesse la Parole, pour évangéliser; de la traduire de manière à toucher les cœurs, sans l’altérer ni l’amoindrir; et de refaire le geste d’offrande de Jésus à la Cène, ses gestes de pardon envers les pécheurs.

    Jean-Paul II, Discours de la retraite spirituelle des prêtres, diacres et séminaristes, Ars, 6 octobre 1986