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Caritas Christi urget nos ! - Page 76

  • Le badmington a des règles

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    Réalisant que la rubrique sport n'a jamais été honorée depuis le début de l'ouverture ce blog, ce post vient combler cette lacune. L'actualité nous dicterait de parler de beaucoup de non-évènements. En voici un : le badmington a des règles qu'il convient de respecter, aps seulement en cmpétition, mais également en traînement, même amical, même le vendredi soir.

    Plusieurs sites en proposent une présentation, souvent peu didactique. Quelques illustrations :

    Le site Badmington du Web (incroyable !)

    Le site de la fédération française

    Wikipedia, l'innenarable

  • La Mer Morte menacée par des cratères

    ea161ab841c28533041cd6e9ab00.jpegEIN GEDI, Israël - Eli Raz se penchait au-dessus d'un petit cratère, sur un rivage de la Mer Morte, lorsque le sol s'est soudain ouvert sous ses pieds, et l'a englouti.

    Après des heures de recherches, les sauveteurs l'ont tiré sain et sauf de ce trou d'une dizaine de mètres de profondeur. Cinq ans après, le géologue de 69 ans veut éviter aux autres de connaître le même sort et a entrepris un vaste travail pour répertorier ces cratères qui se multiplient sur les pourtours de la Mer Morte.

    Le phénomène, qui peut survenir subitement, n'a rien de naturel et résulte d'une mauvaise utilisation des réserves d'eau, entraînant une modification des structures du sol, explique Eli Raz. Des années de prélèvements intensifs de l'eau pour l'irrigation, le tourisme ou l'industrie (production de phosphates et sels minéraux) ont aggravé la situation. "C'est la preuve la plus remarquable de l'intervention humaine brutale sur la Mer Morte", souligne le géologue.

    La Mer Morte, en réalité un lac d'eau salée, est bordée par Israël, la Cisjordanie et la Jordanie. C'est le point le plus bas sur Terre, se trouvant à environ 400m au-dessous du niveau général de la mer.

    La Mer Morte est connue pour sa salinité exceptionnelle -les eaux sont si denses qu'il est impossible d'y couler-et ses boues, riches en minéraux, sont réputées pour leurs vertus curatives.

    Des grillages ainsi que des panneaux "Danger, cratères" en anglais et en hébreu protègent une partie des côtes, mais recenser tous les endroits dangereux coûte très cher. Il y a eu déjà des cas de chutes graves, même si ce genre d'accidents restent rares.

    Selon Eli Raz, on compte désormais 3.000 cratères le long des côtes. Et plusieurs centaines devraient encore se former, estime-t-il. Le phénomène a des conséquences importantes sur les projets israéliens en matière d'infrastructures. L'effondrement des sols a provoqué la fermeture d'un terrain de camping, de plantations de dattes, et empêche la construction de 5.000 nouvelles chambres d'hôtel, selon Galit Cohen, du ministère israélien de l'Environnement.

    En outre, la Mer Morte perd peu à peu de sa surface. Eli Raz, qui vit depuis des années dans un kibboutz d'Ein Gedi, explique qu'il y a 25 ans, la station thermale construite par la municipalité était sur le bord de la mer. Il faut aujourd'hui parcourir 1,5km pour y parvenir.

    "Tout visiteur qui reviendrait pour une deuxième visite depuis dix ans constaterait des changements spectaculaires", confirme Gidon Bromberg, responsable d'un mouvement de défense de l'environnement, Amis de la Terre au Proche-Orient. "La mer s'est retirée, exposant des kilomètres de sol et de boues", ajoute-t-il.

    Aucune solution rapide n'est pour le moment envisageable. La Banque Mondiale étudie un projet de creusement de canal jusqu'à la Mer Rouge, à près de 170km au sud, pour alimenter les eaux de la Mer Morte. Mais il sera sans doute difficile à réaliser, en raison de son coût, évalué à 15 milliards de dollars (10,8 milliards d'euros) et la situation politique de la région.

    Selon diverses études, la Mer Morte a déjà perdu un tiers de sa surface depuis un siècle, et pourrait perdre encore une superficie équivalente d'ici les cent prochaines années.

     

    Source : Un echo d'Israël

  • Avez-vous déjà vu "Avez-vous déjà vu" ?

    C'est peu être un peu sybillin, mais quand vous aurez commencé à mettre le doigt dans l'engrenage de ces petits cartoons, nous en reparlerons. Commençons de manière soft, avec "Nuf-Nuf à l'école des charcutiers". Sommet du non-sens !

     

  • Une année sacerdotale (2)

    dyn001_original_448_319_pjpeg_55769_38b0fdd22a851d8cb033af7de0da1023.jpgLes évêques de la province de Rennes ont publié un beau texte pour l'ouverture de l'année sacerdotale. A lire et relire. Voici le lien.

    (...) En cette Année sacerdotale, chaque communauté chrétienne réfléchira sur le prêtre. Ainsi grandira l'estime du sacerdoce, don de Dieu. Ainsi viendra l'audace d'interpeller des jeunes afin qu'ils s'interrogent sur leur vocation. Oui, en Bretagne et dans les Pays de la Loire, les prêtres ont une mission magnifique : « le sacerdoce, c'est l'amour du Cœur de Jésus » (...)

  • Maître, nous sommes perdus : cela ne te fait rien ?

    11%20ENLUMINURE%20EV%20HILDA%20TEMPETE%20APAISEE%20DARMST.jpgJe ne sais pas si les Bourguignons ont le pied marin, mais les Hébreux, non. Pas seulement pour des raisons de géographie physique : pas de poisson dans la Mer Morte ; un lac de Galilée qui peut être violent à certains moments de la journée ; une Méditerranée incertaine la moitié de l'année. Le psaume s'en faisait l'écho : ils étaient malades à rendre l'âme.

    Pour le peuple biblique, l'eau, la mer sont des éléments inquiétants. Les animaux qui l'habitent sont une manière de parler des monstres spirituels qui l'environnent. Bref, l'eau c'est la mort. Celle qui rôde sournoisement. Celle dont la terre est séparé par la tenture des firmaments, en craignant  non pas que le Ciel vous tombe sur la tête, mais plutôt que les eaux d'en haut ne se déchaîne et engloutisse à nouveau la terre. L'eau, la mer, le vent, la tempête déchaînent cette peur viscérale : nous allons mourir. Elle amènent un doute : cela ne te fait rien ?

    « Nous allons mourir. Cela ne te fait rien ? » Vous avez reconnu cette interpellation violente des apôtres au Christ. Au milieu du lac, le soir étant venu, la barque rencontre cette mini-tempête connue des pécheurs, connue mais violente tout de même. Les vagues la menace, le naufrage est proche. Nous allons mourir et Jésus semble indifférent.

    Nous aurions vite fait, parce que nous connaissons l'issue, de traiter avec un sourire amusé la peur de ces disciples. Les pauvres, ils manquent de foi !  Et pourtant, ils veulent vivre ! Comme le fils prodigue qui crève de faim loin de chez son père, ils expriment un besoin vital : nous voulons vivre ! Nous ne sommes pas faits pour la mort ! De cela, le Seigneur ne peut être indifférent, lui qui a créé l'homme pour la vie. La vie de l'homme c'est la gloire de Dieu, dit saint Irénée.

    Lieu de la mort, l'eau est aussi le lieu d'un déchaînement, d'un chaos et d'un désordre, alors même que Dieu met constamment de l'ordre dans la création. C'est là que la suite prend toute son signification : Jésus se réveille, se dresse. Il parle et commande au vent et à la mer : Silence, tais-toi. Le miracle se fait dans l'instant, comme nous aurions aimé être là. Comme aux jours de la création où Dieu sépare les eaux d'en haut des eaux d'en bas, les eaux de la mer en leur donnant une limite à ne pas franchir ; comme aux jours de Noé, il y commande aux eaux pendant 40 jours, puis les fait s'arrêter ; comme aux jours de Moïse en dressant des murailles d'eaux à gauche et à droite du peuple, en soufflant un violent vent d'est.  Dieu est le maître de la création. Il est puissant et souverain. Il commande et les eaux de la mort lui obéissent. Maître donc. Maître de la vie et de la mort. Regardez même les termes : ils se réveille. Un autre évangéliste, dit qu'il se dresse. Deux verbes très concret qui sont deux images de la résurrection pour une langue qui ne connaît pas cette réalité. Dans cette barque, il y a déjà le Ressuscité du matin de Pâques qui est vainqueur et manifeste la victoire sur tout mort. Non il n'est pas indifférent. Comme dit le psaume, il ne dort pas, ne sommeille pas le gardien d'Israël

    Pourtant, reste une question : Jésus dort dans la barque. Saint Augustin a une homélie qui s'interroge fortement sur cette réalité : pourquoi Jésus dort-il à ce moment dramatique où tout semble engloutir le disciple.  Jésus dort en toi, parce que tu ne l'as pas réveillé. Jésus dort en toi au moment où les assauts de la mort et du péché t'assaille, parce que tu ne l'a pas réveillé. Tu n'as pas encore crié vers lui ; tu ne lui a pas encore laissé la possibilité de dominer en toi sur ces forces de la mort et du péché.

    Réveille-le et écoute sa parole, comme les vents et la mer l'écoute et lui obéissent parce qu'il est le Maître. Réveille le en rappelant son souvenir, le souvenir de ses paroles et de ses actions. Souviens-toi de lui et pense à lui, insiste saint Augustin.

    Les barques de nos existences nous font aborder des mers plus ou moins changeantes, plus ou moins rassurantes, plus ou moins dangereuses. C'est une évidence. Les tempêtes extérieures sont là. Elles ne sont pas moins violentes que nos tempêtes intérieures. Il n'est pas indifférent de découvrir que, quoi qu'il arrive, Dieu est présent. Il est là, au fond de la barque, ne violentant pas notre liberté. Dieu est là et je ne le savais pas, dit Jacob que sortir de son songe. J'avais même oublié que sa simple présence pouvait être une douce consolation. Du Seigneur, nous attendrons aisément de lui qu'il domine la mort, le mal et les tempêtes qui semblent nous engloutir. Si ce n'est pas le cas, nous nous réjouirons déjà qu'il soit présent avec nous, au fond de la barque. Il est avec nous, le Seigneur de l'univers.