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Caritas Christi urget nos ! - Page 70

  • Communiqué du cardinal Vingt-Trois sur le diagnostic pré-implantatoire

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    Vers une utilisation eugénique du Diagnostic pré-implantatoire ?

    Le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) vient de rendre un avis (n°107) sur les questions éthiques liées au diagnostic anténatal. Cet avis ouvre la possibilité du dépistage de la trisomie 21 lors du diagnostic pré-implantatoire (DPI).

    Le DPI constitue une transgression éthique grave puisqu'il vise à éliminer des embryons non-conformes. Cette transgression a été acceptée par le législateur, en l'encadrant strictement pour la seule détection de maladies génétiques d'une « particulière gravité », reconnues incurables au moment du diagnostic. Le fait d'élargir cette recherche à la trisomie 21 constitue un pas supplémentaire vers une utilisation eugénique du DPI. Rien n'empêchera de l'étendre demain à la recherche d'autres affections, voire à la satisfaction de désirs personnels.

    C'est un signal extrêmement négatif adressé aux personnes atteintes de la trisomie 21 et à leurs familles. Sans cacher les difficultés rencontrées par les personnes trisomiques, il faut rappeler qu'il ne s'agit pas d'une anomalie mortelle. Ne sommes-nous pas devant un refus insidieux de nos sociétés modernes de l'accueil des personnes handicapées ?

    A l'approche de la révision des lois de bioéthique, l'avis du CCNE ne va pas sans inquiéter sur les risques de dérives eugéniques, risques soulignés à  la fois par le rapport du Conseil d'Etat (1) et par celui des Etats généraux de la bioéthique (2).

    + André Cardinal Vingt-Trois
    Archevêque de Paris
    Président de la Conférence des évêques de France

    (1)   « Tout assouplissement du DPI induit des risques supplémentaires d'eugénisme » in La révision des lois de bioéthique, Conseil d'Etat, La Documentation Française, 2009 p. 40.

    (2)   « La réflexion des citoyens  sur le DPI et le DPN (diagnostic prénatal) est marquée par le souci d'éviter les effets potentiellement eugénistes d'un usage incontrôlé de ces techniques » in Rapport final, Etats généraux de la bioéthique, Alain Graf, juillet 2009 p. 39.

  • Binge-drinking : je suis non pratiquant !

    La Mairie de Paris a une initiative intéresante, qui pourrait être relayée dans toutes les mairies de grandes villes, notamment universitaires, dans les Universités, les CROUS, les foyers d'étudiants, les sites des BDE (et oui, messieurs), les sponsors des BDE, et même les aumôneries étudiantes. Le voici :

     

     

  • Crucifix ou citrouille ? La guerre des symboles

    8393-crucifix-cimabue.jpgLa récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme mérite d'être lue. Elle a condamné ce mardi 3 novembre l’Italie pour la présence de crucifix dans les salles de classe. Les juges de Strasbourg ont estimé cette disposition contraire au droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion. Ils ont alloué 5 000 € pour préjudice moral à la requérante, une mère de deux élèves de l’école publique.

    5.000 €, c'est toujours plus que 30 deniers. Que va-t-on nous laisser  : les citrouilles d'Halloween, la pomme d'Apple ou le symbole le plus aseptisé qui conviendra d'autant plus à tous qu'il aura été choisi, et non reçu.

    "Quant à moi, jamais je ne mettrai ma fierté en rien d'autre que dans la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour
    moi, comme je le suis pour le monde ! (Ga. 6.14)

  • Toussaint

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    « Qui peut gravir la montagne du Seigneur ? » demandet le psaume 23, chanté à la messe du jour de la Toussaint.

    Chers amis, je nous invite à entrer dans la fête de ce jour avec l'image de cette montagne du Seigneur, où les saints nous entraînent. Montagne qu'il nous est proposé de gravir. Montagne où le Seigneur nous y enseigne. Allons donc : gravissons en ce jour les pentes douces et fleuries du mont des Béatitudes pour y goûter la présence du Seigneur. Mettons-nous assis dans ce cadre enchanteur et si représentatif de la douceur évangélique, écoutant le Maître pour y recevoir la Loi nouvelle qu'Il veut nous donner : la sainteté de Dieu nous est ouverte ; elle nous est proposée non seulement comme un itinéraire de sanctification, mais également comme la patrie dans laquelle il nous attend.

    Hâtons le pas, comme dira la préface de cette fête et montons la montagne du Seigneur en empruntant l'un de ses huit sentiers, l'une de ses huit béatitudes. Elles sont le chemin le plus sûr pour être ainsi associés à la gloire du Seigneur, pour contempler son visage et être semblable à Lui, comme le dit l'apôtre Jean dans la seconde lecture. En plus, elles ont été empruntées avant nous par les saints connus ou inconnus qui nous précèdent et nous accompagnent dans cette sainte randonnée.

    Avec François d'Assise, qui a épousé Dame pauvreté, compagnon pauvre du Christ pauvre, avec tous les saints remplis du désir seul d'appartenir au Christ comme Benoit-Joseph Labre ou Thérèse de Lisieux empruntons la voie royale de la pauvreté du cœur. Elle nous donnera sûrement la possession du Royaume des Cieux. Mais n'est-ce pas la vocation même de la sainteté ?

    Avec Bernard ou avec François de Sales, un colérique adouci et devenu apôtre de la douceur de Dieu, empruntons cette voie simple et discrète. Elle nous obtiendra la terre promise, la montagne du Seigneur.

    Avec Marie-Madeleine, Catherine de Sienne, blessées d'amour au point de pleurer parce l'amour n'est pas aimé, empruntant le sentier ardu de la sollicitude et  de l'affliction, de cette tendresse qui nous fera recevoir la consolation de Dieu.

    Avec Vincent de Paul, Frédéric Ozanam ou Mère Téresa, apôtres de la justice de Dieu, apôtres d'une charité dont le Christ a soif, soyons affamé et assoiffé de ce chemin exigeant et éreintant de la justice. Dieu lui-même se donnera à nous en nourriture.

    Avec Marie, la demeure même de Dieu, avec Philippe Néri, tabernacle de l'Esprit-Saint, avec tous ceux connus de Dieu seul dont le cœur est devenu la demeure du Très-Haut, empruntons la voie de la pureté du cœur. Nous verrons Dieu.

    Avec St Louis, avec le Karl Leisner ou Maria Goretti, qui sont devenus, chacun à sa manière, des pacificateurs au milieu d'un monde qui ne l'était pas plus que le nôtre, devenons des artisans de paix pour être appelés vraiment des fils de Dieu.

    Avec Jeanne d'Arc, avec Padre Pio, avec les apôtres et tous ceux qui ont souffert pour la cause de l'Evangile, accueillons la voie raide et sévère de la persécution pour la justice, douloureusement sans doute, mais tout aussi royalement, elle nous donnera la possession du Royaume des Cieux.

    Avec tous les saints martyrs, avec tous les saints apôtres, les saints pères, les docteurs, les évêques, les prêtres, les couples, les consacrés, les saints artisans, commerçants ou éducateurs, avec tous ceux connus de Dieu seuls, avec les saints Innocents morts avant d'être nés, avec tous ceux qui connaissent l'épreuve de l'insulte ou de la persécution dans tous les pays du monde, avec les saints de nos familles et ceux qui nous sont le plus proche, empruntons la voie de la sainteté rude et belle, éprouvante et joyeuse. Réjouissons-nous car notre récompense sera grande sur cette montagne où Dieu nous attend.

    Pressons notre marche à la suite et à l'invitation de ceux qui nous précèdent et qui nous attendent. Tous les saints du ciel nous attendent comme cette fresque de Fra Angelico. Ils nous invitent à leur suite et nous resterions tièdes, demande saint Bernard ? Ils nous aideront à gravir la montagne du Seigneur. Et ils nous y aideront d'une manière qui leur corresponde : l'amour nous conduira à l'amour. L'amitié qui anime cette sainte randonnée saura bien nous introduire à cette communion profonde, à cette danse des saints. En nous y introduisant, cette charité qui brûle dans le cœur des saints nous obtiendra de désirer le ciel et, si Dieu le veut, d'y parvenir. Chers amis, hâtons le pas, il est temps de nous mettre en marche !

     

  • Hommage de Glorious à Jean-Paul II

    20 après, les medias se souviennent de l'évènement de la chute du Mur de Berlin. Le politiquement correct aura-t-il une mémoire ample et juste ? Merci à Glorious de nous proposer cet hommage à Jean-Paul II. Le lecteur pourra relire avec fruit l'encyclique Centesimus Annus.