Voici un Carême bien particulier pour cette année où nous sommes amenés à vivre des précautions inédites, à mettre en œuvre des dispositions un peu anxiogènes. Des gestes liturgiques si habituels nous sont retirés pour un cordon sanitaire invisible, pour une menace dont nous pourrions nous sentir indemnes. Le déni, la colère, la négociation et la résignation peuvent nous habiter tour à tour.
-
-
Seigneur Jésus, avec toi nous irons au désert
Seigneur Jésus, avec toi nous irons au désert avons-nous chanté au début. Or, Jésus est tenté au désert. C’est la phrase que vous avez sous les yeux avec cette image d’un désert de pierre et de montagne tel qu’on peut en voir en Terre Sainte. C’est pour nous la porte d’entrée de ce Carême, ainsi que pour les catéchumènes qui vivent aujourd’hui l’appel décisif par l’Archevêque, avant cette ultime préparation au baptême la nuit de Pâque. Ce dimanche est donc celui de la tentation, de l’épreuve. Celui où un adversaire sort du bois pour s’interposer entre l’homme et Dieu. Et nos lectures me font l’effet d’un huit-clos à 3 partenaires. Permettez que je vous les présente.
Lien permanent Catégories : Homélies