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  • Moi je suis le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis

    icone-qualite-or-le-bon-pasteur-15-x-19-5-cm.jpgLes plus anciens se souviennent peut être d’une fable de Rabelais, celle des moutons de Panurge. Dans ses pérégrinations, Panurge entre en conflit avec Dindenault, marchand de mouton. Pour se venger, il lui achète finalement un mouton, et le jette à l’au. Tout le troupeau rejoint son congénère. Et même Dindenault qui se noie en essayant de les retenir et de les sauver. Panurge ne s’occupe que de son amour propre blessé et cultive sa vengeance au détriment de tout le troupeau. Dindenault ne s’occupait que de son profit et sa démarche au profit de son capital tombé à l’eau n’entraînera rien d’autre que sa propre mort, sans rien sauver du troupeau.

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  • « Si je ne vois pas, je ne croirai pas »

    st-thomas-1.jpgAu terme de cette octave de Pâques, nous voici à nouveau avec les apparitions du Christ ressuscité. Elles ne sont pas si nombreuses dans l’Evangile selon saint jean, trois en tout, 2 à Jérusalem, une au bord du lac de Galilée.

    Les deux qui nous sont présentées ici sont riches. Nous pourrions rester longtemps avec ce beau texte. Il y a le don de la paix, donné à 3 reprises, qui est plus qu’une salutation, mais le don premier que le Christ ressuscité fait à ses disciples. Il y a leur cœur mêlé de joie et de crainte, d’allégresse et de lenteur à croire. Et il y a ce binôme de 2 verbes : voir et croire.

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