A première vue, l’Evangile que nous venons d’entendre aurait de quoi nous surprendre. Le Christ quitte la Galilée pour des régions au nord, régions non-juive. Et la rencontre avec cette femme qui attend un miracle se révèle incompréhensible : Jésus lui refuse dans un premier temps ce qu’elle demande, pour se raviser dans un deuxième temps.
L’enjeu semble être celui du salut. A qui est destiné le salut apporté par Dieu dans la personne du Christ lui-même. Pour qui, la promesse de Dieu doit-elle se déployer. Et la réponse est donnée par le Christ lui-même : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël ». Et voilà bien qui est surprenant parce que ce n’est pas tout à fait la première fois que le Christ rencontre des non-juifs, jusqu’à agir pour eux : le démonique de l’autre côté du lac de Galilée, ou le centurion romain de Capharnaüm.
Vous aurez peut-être remarqué que les textes qu’on vient d’entendre n’ont apparemment pas grand rapport avec ce que nous fêtons, si ce n’est que l’évangile nous parle bien de Marie, tout comme la lecture de l’Apocalypse y a fait allusion…