Cette Béatitude énoncée par le Christ clôt cette apparition du Christ au 8ème jour, le dimanche qui suit celui de la résurrection. Voir et croire sont deux verbes que nous avions déjà entendu.
Souvenez-vous : c’était le matin du jour de Pâques. Avec Pierre et Jean, nous sommes courus au tombeau vide à l’annonce de Marie Madeleine. Et l’évangéliste prend la peine de préciser qu’à l’entrée dans le tombeau, Jean a vu et il a cru. Et pourtant, il n’y avait que peu de choses à voir, pas plus que si vous allez au Sépulcre ces jours-ci. Un tombeau vide, des linges et un suaire affaissé. Et pourtant, sa foi prend le relais. Elle se remémore toutes les prophéties de la résurrection portées par l’Ancien Testament. Elle se rappelle toutes les annonces du Christ lui-même : « Il faut que le Fils de l’homme souffre de la part des grands prêtres, qu’il meurt et que le troisième jour il ressuscite ». La foi native lui fait conclure à travers ces maigres indices que le Christ est vivant, qu’il a traversé la mort, et que la vie éternelle fait son œuvre.