Au terme d’une discussion qui a la saveur d’une controverse, voici cette conclusion si simple à entendre : Dieu est le Dieu des vivants. Le Dieu des vivants pour toujours, pour des vivants qui vivent pour lui, pour toujours.
La discussion est âpre parce qu’elle vient répondre à un groupe de juifs contemporains de Jésus, les saducéens, dont la lecture stricte de la loi de Moïse interdit tout développement théologique ultérieur. Pour eux la révélation est comme figée à la stricte Torah, aux 5 premiers livres. Tout commentaire ultérieur, tout apport prophétique et plus encore tout adjonction étrangère à la culture hébraïque ne peut avoir une autorité théologique équivalente. Et c’est le cas pour l’hypothèse de la résurrection des morts qui pointe quelques siècles avant l’enseignement du Christ lui-même.