Au terme d’une discussion qui a la saveur d’une controverse, voici cette conclusion si simple à entendre : Dieu est le Dieu des vivants. Le Dieu des vivants pour toujours, pour des vivants qui vivent pour lui, pour toujours.
La discussion est âpre parce qu’elle vient répondre à un groupe de juifs contemporains de Jésus, les saducéens, dont la lecture stricte de la loi de Moïse interdit tout développement théologique ultérieur. Pour eux la révélation est comme figée à la stricte Torah, aux 5 premiers livres. Tout commentaire ultérieur, tout apport prophétique et plus encore tout adjonction étrangère à la culture hébraïque ne peut avoir une autorité théologique équivalente. Et c’est le cas pour l’hypothèse de la résurrection des morts qui pointe quelques siècles avant l’enseignement du Christ lui-même.
Nous voici en cette fête de Tous les Saints, où l’Eglise fête le ciel, la communion divine de tous ceux qui nous ont précédés alors qu’ils sont au terme de leur pèlerinage terrestre et spirituel. Pourquoi fêtons nous ce jour d’une façon si solennelle ? Quel sens cela a-t-il et que pouvons nous en attendre ou en espérer ?