Soyons clair : que la grande majorité des Bourses occidentales perdent près de 40 % de leur indice de valeur en quelques jours relève du fait historique. Mes quelques connaissances en politique financière et bancaire remontent à l'époque où les cotations se faisaient encore à la corbeille (si, si !), mais elles ne sont pas si obsolètes.
Plusieurs spécialistes ont fait le lien entre la crise de ces dernières semaines (mais il faudrait remonter à plusieurs mois, sans compter la précédente crise des marchés asiatiques ou celle de la bulle numérique d'il y a quelques années) et la crise de 1929. L'histoire retient notamment le jeu des participations croisées qui ont provoquées l'éffrondement en chaînes du système bancaire. D'autres ont cru bon de considérer ces premiers pour des néophytes, voire des ignorants. A suivre tout de même. Marc B. ne dira pas le contraire (j'espère qu'il réagira).
Pour l'heure, des sommes colossales disparaissent, sans compter les dettes publiques qui seront tôt ou tard reportées sur le contribuable : on parle de 2.000 $ par américain au sujet du plan Paulson.
Au milieu de ces réalités qui passent, voire trépassent, la voix de l'Eglise se fait entendre. Qui l'écoutera ? Je vous laisse deux textes suggestifs :