UA-63987420-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sts Michel, Gabriel et Raphaël

Le monde invisible se rappelle à nous en ce jour. Créé par Dieu, voulu proche de nous, le monde invisible accueille ceux que le Seigneur a voulu nous donner comme compagnons de route. Sans les voir, ni les toucher, nous croyons à leur présence toute spirituelle. Trois d'entre eux rendent suffisamment visible l'oeuvre de Dieu pour ouvrir une porte à nos sens avides de signes sensibles.

Parmi  eux, Raphaël a une place plus discrète. Pas de grand combat eschatologique, à la différence de Michel. Pas de grande nouvelle du salut  à annoncer, à la différence de Gabriel. Pourtant, ni plus, mais ni moins, il apporte un salut sous le mode d'une guérison dont le jeune Tobie va être le ministre. "Dieu guérit" dit l'étymologique hébraïque du nom de l'archange. Il faudrait ajouter "en brûlant", comme les Séraphins. Témoin de la présence brûlante et consolante de Dieu, l'archange donne une guérison que personne n'attendait plus. Ni le vieux Tobie dans la prison de sa cécité, ni la jeune Sarah dans les tourments de sa malédiction n'attendait plus cette heureuse délivrance. Malgré leur supplication insistante, malgré leurs pleurs et leurs détresse, le salut vient à l'improviste. L'invisible affleure pour que le monde visible retrouve sa splendeur.

Quel est ton tourment ? semble demander l'archange. Il n'en est aucun que sa médiation ne puisse ni porter devant Dieu, ni t'apporter une guérison.

Quel est ton tourment ?

arch_raphael.jpgPoint de voyage vers les sources
Que les anges déjà n'escortent ;
Point de combat contre les ombres
Qu'ils n'appuient, en prêtant main forte.

Aucune veille dans la nuit
Qu'ils n'entourent de leur silence,
Et point de course vers l'aurore
Qu'ils ne tracent et ne devancent.

Point de prière ni de cri
Qu'ils n'élèvent devant le Père ;
Même la mort la plus obscure,
Ils l'orientent vers la lumière.

Anges de Dieu, ses messagers,
Qui veillez au seuil de son temple,
Tournez vers Lui notre louange,
Quand de loin nos yeux Le contemplent.

Commentaires

  • Je trouve l'adresse de ton blog trop tard pour te souhaiter une bonne fête...
    Bon, bonne fête tout de même.
    Quel plaisir de découvrir un nouveau confrère bloggueur !
    A bientôt, avec mon amitié
    Emmanuel Pic.

  • Et bien moi aussi je suis en retard, mais bonne fête !

  • Père, native de Dijon, "émigrée" dans les hautes côtes, je suis heureuse de voir combien il vous plait de découvrir notre belle Bourgogne. Toutefois, quel dommage que vous ne voyiez que "la côte et pas l'or" dans vos ballades cyclistes
    Il est vrai que vous êtes installé de peu chez nous et que cet OR ne se découvre qu'en automne, que vos promenades ne vous ont peut-être pas encore porté vers Nuits Saint Georges et Beaune, ou que le brouillard vous a caché les couleurs de notre Côte ... Alors,puisqu'on annonce une belle fin de semaine, je vous engage à venir jusqu'ici découvrir le merveilleux spectacle de la Côte dans toute la splendeur cuivrée de ses vignes : ce spectacle ne durera pas car les premières gelées emporteront toutes les feuilles. mais,venez par exemple sur le terre-plain de la Chapelle Notre Dame du Chemin à Ladoix-Serrigny (face à la montagne de Corton qui est un ravissement en ce moment, ou montez depuis Nuits Saint Georges par Chaux pour rejoindre Marey les Fussey où vous aurez un coup de coeur pour les vignes alignées au cordeau, avec chacune sa couleur, vues depuis la très belle petite église romane du village ... Vous comprendrez avec émerveillement quel est cet OR de notre Côte et combien notre pays mérite bien son nom. Puis-je ajouter aussi que cet Or préfigure celui que l'on va justement cueillir en cette saison et se retrouvera bientôt dans nos caves ...que je vous invite aussi à venir visiter...
    je vous souhaite de très belles découvertes

Les commentaires sont fermés.