Elle est arrivée discrètement en France depuis près d'un an. Les médias nous l'ont apporté. Les hommes politiques l'ont relayé. Et voilà que l'Eglise s'en mèle.
Personnellement, je n'arrive pas à m'y faire. Que l'arrivée d'un nouveau homme (et d'une nouvelle équipe) à la présidence du premier Etat fédéral au monde (en taille) soit l'occasion d'espérer telle ou telle inflexion de la politique de ce pays (notamment au Proche-Orient), c'est une chose. De là à ce que l'espoir devienne une espérance quasi messianique, il y a un pas que même un lorrain dont le tempérament est réputé pour légitimiste ne saurait franchir.