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Il semble que le sujet intéresse des non avertis. Rappelons que le brame du cerf ni ni la vagissement de la vache, ni le rugissement du lion.
Avec une nouvelle illustration sonore, voici donc quelques photos...
Remarquez que ses cors sont cassés (traces d'un combat nocturne)
Avec le mois de septembre, il arrive. Du fond des forêts les plus reculés, le son se fait sourd, puis rauque, voire violent. Les non initiés s'interrogent. Les pleutres en tremblent en secouant leur genoux.
Mais pour les autres, c'est le moment attendu : le brame du cerf
RDV dans toute bonne forêt qui se respecte. Les Bellifontains iront au Polygone. Les Lorrains iront en forêt de Paroy. Et les Dijonnais ?
La lecture de la messe de ce jour donne le ton : tout Apôtre qu'il est, Paul se considère comme un serviteur, un intendant des mystères de Dieu.
Déjà, le second récit de la Création (Genèse 2) présentait implicitement Adam comme l'intendant fidèle et sensé que le Seigneur a placé au centre de son jardin pour qu'il le garde, qu'il en assure la gestion : "Le Seigneur prit l'homme et l'installa dans le jardin d'Eden pour le cultiver et le garder".
Les paraboles concernant le soin de ce qui a été confié sont nombreuses : parabole des talents, parabole du jugement eschatologique (Mt 25). Elles indiquent que celui a qui il a été confié beaucoup doit rendre compte de sa gestion. reçoit pour faire fructifier et pas seulement pour garder. La jachère, comme dans toute saine agriculture, ne dure pas.
"Je vous ai choisis pour que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure". Puissent les intendants des mystères de Dieu faire fructifier ce trésor reçu, pour le transmettre en abandonce. Puissent-ils être nourris et abreuvés dans ce labeur quotidien. Puissent-ils être trouvés fidèles et sensés !
C'est le nouveau numéro d'immatriculation de ma voiture. Après l'invasion du numéro 21 dans celui de mon téléphone portable, il ne me reste plus qu'à apprendre les règles du 421 ou à chercher le fameux Pastis 21.
A suivre
Depuis deux jours, j'arpente, je roule, je change de braquet, je souffle, je sue, je crache mes poumons (mes confrères prétendent même que j'ai commencé à maigrir : les flatteurs). Bref, je roule en vélo !
Le problème majeur de Dijon : les côtes (mais sans l'or !). 5 minutes pour descendre en ville. 15 voire 20 pour remonter. Sans compter l'organisation toute particulière des pistes cyclables qui n'a rien à envier à celles de Nancy.
Quelques images pour immortaliser l'évènement de taille :
