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Neverland ou le syndrome de Peter Pan

arton374.jpgNotre société pourrait méditer sur les 'icônes' qu'elle promeut ou qui attirent ses suffrages médiatiques. La dernière en date est doute celle de Peter Pan, dont les avatars hantent les cabinets de psychiatres, les cours d'assises ou d'autres lieux.

En témoigne l'article de Wikipédia que je viens de découvrir. Bonne lecture

Pour ceux qui préfère la version soft : Neverland avec Johnny Depp

Commentaires

  • A méditer.. oui, sans doute... certains ont plus de mal que d'autres à choisir leur "camp"...
    Et puis un jour finalement on finit par découvrir que la seule chose qui compte vraiment c'est de savoir demander la grâce de rester pour toujours un enfant dans le Coeur de Dieu... et c'est tout...
    ... et il n'y a aucune grâce qui nous fasse davantage grandir que celle de se sentir chaque jour plus "petit" dans le Coeur de ce Père, Lui abandonnant en toute confiance le peu que l'on est, en sachant que c'est Lui seul Qui pourra -s'Il le veut- en faire qqchose de "grand" pour Son Royaume...

    Quant à devenir "adulte" selon les hommes...?
    Je serais assez d'accord avec le Petit Prince de St Ex:
    "Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatiguant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications.
    Elles sont comme ça. Il ne faut pas leur en vouloir. Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes. (...)
    J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts, avec des tas de gens sérieux. J'ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. ça n'a pas amélioré mon opinion."

    Bon, allez, je vous mets en plus qq petits bouts de Ch. Péguy; parce que c'est vraiment trop beau...

    "On envoie les enfants à l'école, dit Dieu.
    Je pense que c'est pour oublier le peu qu'ils savent.
    On ferait mieux d'envoyer les parents à l'école.
    c'est eux qui en ont besoin.
    Mais naturellementil faudrait un école de moi.
    Et non pas une école d'hommes.

    On croit que les enfants ne savent rien.
    Et que les parents et que les grandes personnes savent quelquechose.
    or je vous le dis, c'est le contraire.
    ce son les parents, ce sont les grandes personnes qui ne savent rien.
    et ce sont les enfants qui savent
    Tout.
    Car ils savent l'innocence première.
    Qui est tout.
    Le monde est toujouyrs à l'envers, dit Dieu.
    Et dans le sens contraire.
    Heureux celui qui resterait comme un enfant.
    Et qui comme un enfant garderait
    cette innocence première.

    Car il y a dans l'enfant, car il y a dans l'enfance une grâce unique.
    Une entièreté, une premièreté
    totale.
    une origine, un secret, une source, un point d'origine.
    Un commencement pour ainsi dire absolu.
    Les enfants sont des créatures neuves.
    Eux aussi, eux surtout, eux premiers ils prennent le ciel de force.
    Rapiunt, ils ravissent. Mais quelle douce violence.
    (...)
    Pour moi, dit Dieu, je ne connais rien d'aussi beau dans tout le monde
    Q'un gamin d'enfant qui cause avec le boon Dieu
    Dans le fond d'un jardin.
    Et qui fait les demandes et les réponses (c'est plus sûr);
    Un petit homme qui raconte ses peines au bon Dieu
    Le plus sérieusement du monde.
    (...)

    Or je le dis, dit Dieu, je ne connais rien d'aussi beau dans tout le monde
    Qu'un petit enfant qui s'endort en faisant sa prière
    Sous l'aile de son ange gardien
    Et qui rit aux anges en commençant de s'endormir.

    (Ch. Péguy -les saints innocents-)

    sur ce, je vous souhaite (un peu à l'avance) et à tous "vos" jeunes, un merveilleux voyage en Terre sainte!
    bonnes vacances...

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